Réchauffement climatique : Paris, la solution SeaBubbles, des taxis bateaux propres pour se déplacer sur la Seine

Suspendus pour des raisons de vitesse réglementaire, les tests des "taxis" volants sur l'eau ont repris cet été à Paris. Des navettes qui pourraient enfin naviguer à 46 km/h sur la Seine au printemps 2019. "zéro émission de CO2, zéro bruit et zéro vague". Une bonne nouvelle pour la planète !

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 zéro émission de CO2, zéro bruit et zéro vague. Alain Thébault
Les petites bulles volantes étaient parties en Suisse en octobre 2017.
Elles font leur retour, à 25 noeuds, en plein coeur de Paris sur la Seine.

Après six mois de suspension, les essais des SeaBubbles, navettes "volantes" sur l'eau, ont repris à Paris en mai dernier, pour décrocher, d'ici peu, une autorisation de circuler sur la Saine à 46 km/h (25 nœuds) au lieu de 12km/h actuellement autorisés. 
Le navigateur Alain Thébault, leur inventeur, s'était retrouvé confronté à des démêlés administratifs mais a pu profiter depuis le début du projet du soutien de la maire de Paris Anne Hidalgo, comme on peut le voir sur ce tweet ventant le transport fluvial non polluant.
   

SeaBubbles le retour


Une petite révolution dans le monde fermé de la navigation sur les fleuves français!
Cette augmentation de la vitesse ne s'appliquera qu'à une catégorie bien spécifique de bateaux: ils doivent être non polluants, silencieux, et ne pas générer de remous.

Une définition que remplissent parfaitement les SeaBubbles, avec leur motorisation électrique et leurs foils (sortes de grandes dérives) qui leur permettent de ne générer quasiment aucun remous.

  • En naviguant à 40 km/h, nos Bulles iront plus vite que les voitures affirme Alain Thébault.
Elles seront ainsi plus rapides que les trottinettes et les vélos électriques.
  • S'il y a bien une chose que nous savons faire, c'est aller vite sur l'eau
ironise celui qui est détenteur de records du monde de vitesse avec son Hydroptère, tandis que son compère Anders Bringdal faisait de même avec une planche à voile!

 

Et Mappy va devoir se mettre au boulot !

 


Nous avions rencontrer l'équipe de SeaBubbles, c'était en mai dernier sur la Seine ...

 
   
 


La cible : une clientèle d'affaire


Les premiers SeaBubbles devraient ainsi pouvoir entrer en service sur la Seine au printemps prochain.
D'ici là, la start-up devrait avoir finalisé son mode opérationnel, avec d'éventuels partenaires (compagnie de taxis, VTCisites ou opérateur sur la Seine).
Le service de SeaBubbles devrait avant tout cibler une clientèle d'affaires, transitant entre l'est et l'ouest de la Capitale. 
Quatre points d'ancrage devraient être proposés. Ces véhicules pourront emporter cinq passagers en plus d'un chauffeur qui pourrait à terme être automatisé.

 

Mais la start-up doit désormais faire les preuves de l'exploitabilité de sa solution.
Deux ans après avoir dévoilé son projet, un an après les premiers vols expérimentaux, les deux recordmen de vitesse vont devoir passer à la phase industrielle pour que leur rêve de désengorger les centres urbains en valorisant les voies navigables devienne une réalité.

 

Le coût d'un trajet en taxi 


La course devrait coûter le prix d’un trajet en taxi. La start-up est en discussion avec plusieurs plateformes comme G7 Green, Uber ou Paris City Vision pour être intégrée à une application mobile.
À terme, les cofondateurs souhaitent que ces bulles deviennent autonomes.
Pour l’instant, le modèle de SeaBubbles proposé est 100 % électrique et se rechargera dans des docks.
Mais pour améliorer le temps de chargement tout en restant propre, la start-up est en train de concevoir un prototype à hydrogène


Un FlyingBus pour les JO de 2024 ?


Alain Thébault et Anders Bringdal prévoient déjà le coup d'après, un véritable bus flottant, le FlyingBus.
Paris n'est pas la seule ville à s'intéresser au projet.
Saint-Tropez lorgne ausi sur le projet, tout comme Venise ou Dubaï.
  • On ne veut pas tout miser sur les batteries, on veut rester à la pointe, explique Alain Thébault.
Et les affaires marchent : la région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse, est intéressée par un FlyingBus, un bus flottant, qui pourrait être exploité pour les JO 2024. 
 
     










 
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