La Mairie de Paris teste un nouveau véhicule, une Renault Zoe, équipé d'un capteur de particules émises lors des freinages. C'est l'une des principales sources de pollution urbaine et donc sur le réchauffement climatique.
La Mairie de Paris a présenté mi septembre un nouvel outil de lutte contre la pollution automobile et notamment contre les particules fines émises lors du freinage.
Le véhicule, une Renault Zoé, a été équipé d'un système de récupération de ces particules.
Le système a été mis au point par la société francilienne Tallano Technologie, installé à Boulogne-Billancourt.
Il s'agit d'un petit boîtier appelé Tamic, il aspire les poussières issues de l'abrasion des disques de freinage.
L'avantage c'est qu'il peut s'adapter à différents modèles de voitures.
Les freins à disque, qui équipent une majorité de véhicules en circulation aujourd'hui, émettent un très fort taux de particules.
Des particules dont on connaît désormais la nocivité. Le boîtier peut, selon son constructeur, en aspirer au moins 85%.
> Le reportage de Yoann Dorion et Isabelle Audin.
Ils ont rencontre Rui Dos Santos, chef d'atelier, Christophe Rocca-Serra, président fondateur de Tallano Technologie et Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris chargé des transports.
> Les explications du dispositif dans cette vidéo de la société Tallano Technologie