Le conseil régional d'Île-de-France, ainsi que cinq départements de la région parisienne ont déposé un recours contre la piétonnisation des voies sur berge, à Paris. Ces collectivités invoquent dans leur recours un "défaut d'étude d'impact sur la banlieue".
La région et cinq départements d'Île-de-France passent à l'attaque, sur le terrain judiciaire, face à la piétonnisation des voies sur berge. Ces collectivités ont déposé jeudi un recours contre la délibération du conseil de Paris du 26 septembre adoptant la fermeture de ces voies aux voitures.
Conséquences "sur les Franciliens"
Dans le même temps, Valérie Pécresse, présidente LR du conseil régional, a missionné l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Île-de-France, sur la "gestion des conséquences que cette mesure peut avoir sur les Franciliens". La région lui demande également d'explorer des "scénarios alternatifs de piétonnisation douce".Le groupe LR du conseil de Paris menée par Nathalie Kosciusko-Morizet s'est "réjoui" de cette action en pointant une "situation de blocage général de la circulation à Paris que chacun a pu constater". Voulue par la maire PS de Paris Anne Hidalgo, la fermeture de la voie sur berge Georges-Pompidou sur 3,3 km, vise à lutter contre la pollution de l'air.
► VOIR le reportage : la mobilisation des élus de la Grande couronne face à la piétonnisation des voies sur berge
Contre la piétonnisation des voies sur berge, des élus de la Grande couronne se mobilisent...