La pandémie a complètement questionné notre rapport au travail. Désormais, les salariés sont de plus en plus nombreux à vouloir lui donner du sens. Ils veulent aussi plus d’autonomie et de flexibilité. Dans son dernier numéro, Enquêtes de Région se penche sur les grandes mutations qui touchent le monde du travail.
Aujourd’hui, seulement un quart des Français en activité considèrent le travail comme très important. Ils étaient 60 % dans les années 90.
Fini le temps des sacrifices et du dévouement total pour une entreprise. Les salariés sont à la recherche d’indépendance, de quête de sens et d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Un métier pour la vie, ça aussi c’est terminé. Les reconversions sont à la mode. Parce qu’ils en ont marre de perdre leur vie pour la gagner sans lui donner un sens, de plus en plus de travailleurs décident de changer de voie.
Au premier trimestre de 2022, près d’un demi-million de personnes ont démissionné d’un CDI.
Tandis que certains changent de vie, de nombreux secteurs manquent de personnel. En Ile-de-France, les transports, la restauration, la sécurité ou encore les soins à la personne font partie des secteurs impactés. Des métiers dits “pénibles”, avec des horaires contraignants et des salaires peu attractifs.
Et puis, une question se pose depuis le début de la crise sanitaire. Sommes-nous tous devenus flemmards ? Le directeur de la fondation Jean Jaurès, Jérémie Peltier a mené une étude sur l'épidémie de flemme qui toucherait particulièrement l’Ile-de-France.
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