Des militants opposés à la réforme des retraites ont manifesté ce vendredi dans le siège de la CFDT, "contre cette bureaucratie syndicale qui porte le nom de Laurent Berger". Le syndicat dénonce une "intrusion violente".
« C'était une intrusion violente », si l'on en croit la CFDT. Le syndicat, dont le siège a été la scène ce vendredi d’une manifestation, dénonce l’action : « Ils étaient une trentaine. Un salarié a été plaqué au sol, il y a eu des insultes. »
« Quelques dizaines d’individus se sont introduits violemment dans les locaux de la confédération CFDT ce midi, raconte sur Twitter Laurent Berger, le secrétaire général du syndicat. Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT. Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider. »Quelques dizaines d’individus se sont introduits violemment dans les locaux de la confédération Cfdt ce midi. Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT. Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider.
— Laurent Berger (@CfdtBerger) January 17, 2020
Action surprise de la coordination RATP/SNCF au siege de la @CFDT « On est la même si @CfdtBerger ne le veut pas nous on est la, pour l’honneur des travailleurs... »
— Anasse Kazib (@AnasseKazib) January 17, 2020
« Nous sommes solidaire avec les camarades de la cfdt en lutte, mais nous venons dénoncer les propos de Berger » pic.twitter.com/wv1nP5MnRd
« On est contre cette bureaucratie syndicale qui porte le nom de Laurent Berger »
Anasse Kazib, « cheminot à Paris Nord », explique de son côté sur Twitter qu'il s'agissait d'une « action surprise de la coordination RATP-SNCF », née en octobre aux premières évocations d'une grève illimitée contre la réforme des retraites : « On est là même si Laurent Berger ne le veut pas nous on est là, pour l'honneur des travailleurs... » Il poursuit : « Nous sommes solidaire avec les camarades de la CFDT en lutte, mais nous venons dénoncer les propos de Berger ».« On est contre cette bureaucratie syndicale qui porte le nom de Laurent Berger, qui est en train de négocier le poids des chaînes, la régression sociale », a par ailleurs lancé Anasse Kazib au cours de l’action. Quant aux violences dénoncées par Laurent Berger, le cheminot réplique sur Twitter : « Ça ne m’étonne pas de vous, le roi du mensonge, pas de chance tout est en live et il n’y a ni violence ni verbale ni physique, par contre un de vos dirigeants a déchiré la veste d’un gréviste présent. Un autre a bousculé une gréviste. »"Ce n'est pas contre les adhérents de la @CFDT, mais contre la bureaucratie qui porte ici le nom de Laurent Berger et est entrain de négocier la régression sociale" explique @AnasseKazib devant le siège de la #CFDT. @CfdtBerger #greve17janvier pic.twitter.com/OSOeRXA0Zh
— RévolutionPermanente (@RevPermanente) January 17, 2020
Pour ce qui est du projet de réforme, la CFDT – qui demandait le retrait de l'âge pivot – se dit toujours favorable à un système des retraites « universel » par points.Ça ne m’etonnes pas de vous, le roi du mensonge, pas de chance tout est en live et il n’y a ni violence ni verbale ni physique, par contre un de vos dirigeants a dechiré la veste d’un gréviste present. Un autre a bousculé une gréviste. https://t.co/6wprEmJWuY
— Anasse Kazib (@AnasseKazib) January 17, 2020