L’exécutif a proposé aux danseurs de l’Opéra de Paris, actuellement en grève contre le projet de réforme des retraites, que le nouveau texte n’entre en vigueur que pour les danseurs recrutés à partir de 2022.
Quelques jours après la performance spectaculaire sur le parvis du Palais Garnier, le 24 décembre juste avant Noël, on apprend d’après un document consulté par l'AFP que le gouvernement a tenté une concession auprès des danseurs de l’Opéra de Paris. « La réforme entrera en vigueur pour les danseurs recrutés après le 1er janvier 2022, tandis que les règles actuelles seront maintenues pour les danseurs recrutés avant cette date », écrivent ainsi le ministre de la Culture Franck Riester et le secrétaire d'État chargé des retraites Laurent Pietraszewski dans un courrier daté du 23 décembre adressé au directeur général de l'Opéra de Paris Stéphane Lissner, et révélé par Les Echos.Dans un texte publié le lendemain et relayé sur Facebook par plusieurs danseurs de l'Opéra, ces derniers opposent une fin de non-recevoir au gouvernement. « Il nous est proposé d'échapper personnellement aux mesures, pour ne les voir appliquées qu'aux prochaines générations. Mais nous ne sommes qu'un petit maillon dans une chaîne vieille de 350 ans. Cette chaîne doit se prolonger loin dans le futur : nous ne pouvons pas être la génération qui aura sacrifié les suivantes », expliquent-ils.
Le ballet et l’orchestre de l’@operadeparis interprètent un extrait du « Lac des cygnes » sur le parvis de l’opéra Garnier #greve #reformedesretraites #greve24decembre @France3Paris @lacgtcommunique @UnionSolidaires pic.twitter.com/0vaF8QGtBM
— ???????? ?????? (@emmtix_) December 24, 2019