Un exposant chinois du salon réservé aux professionnels de la sécurité intérieure des États proposait des "équipements de torture illégaux" à la vente. Amnesty International les a découverts lors d'une visite au Milipol, au parc des expositions Paris-Nord Villepinte.
Matraques à pointes, boucliers à décharges électriques, fourches antiémeute, entraves électriques pour les chevilles...Plusieurs instruments de tortures illégaux mis en vente par des entreprises chinoises au Salon Milipol ont été recensés par Amnesty International.
Le stand chinois qui exposait des équipements de torture sur le salon Milipol à Paris a été fermé. https://t.co/bZzWZdWIgV
— Amnesty France (@amnestyfrance) 23 novembre 2017
"Le stand en question a été immédiatement fermé, mercredi soir, sous contrôle d'huissiers" a déclaré à l'AFP Muriel Kafantaris, la directrice du salon. Après cette découverte, l'exposant chinois a été définitivement interdit d'exposer à Milipol.
Dans un communiqué, Amnesty International s'inquiète de la présence de ces armes illégales. "Ces instruments sont censés être interdits dans l'UE. Alors pourquoi en trouve-t-on en vente à Paris?" s'interroge Ara Marcen Naval, conseillère sur le contrôle des armes à Amnesty.
Par ailleurs, quatre autres exposants proposant des produits similaires dans leurs catalogues ont écopé d'un courrier d'avertissement.
Le Salon Milipol se termine vendredi soir à Villepinte.