À moins de neuf mois des Jeux olympiques, les athlètes peaufinent leur préparation parfois sans savoir encore s'ils seront retenus pour participer à Paris 2024. C'est le cas du cavalier Roger Yves-Bost.
Dans la carrière de Barbizon (Seine-et-Marne), deux athlètes sont à l'entraînement, le cavalier et sa monture. Lorsqu'il n'est pas en compétition, Roger Yves-Bost peaufine ses sauts avec ses chevaux dans son écurie.
"Plus on a de connivence avec eux et plus on fait couple, mieux c'est. Le cheval est important, sans cheval on n'est rien" rappelle le sportif. À 58 ans, Roger Yves-Bost a déjà beaucoup d'expérience. Il a participé à de nombreux concours dont deux compétitions olympiques.
En 2016, aux jeux de Rio, il décroche la médaille d'or par équipe : "Ce sont des moments tellement rares qu'il faut en profiter. La médaille d'or on ne l'a pas si facilement que ça". Un jour que ce cavalier aimerait bien revivre avec deux chevaux très prometteurs : Delph et Cassius Clay.
Une carrière et une saison prometteuses
Premier lors du Grand Prix de Fontainebleau en avril, deuxième au Jumping de la Tour Eiffel en juin, l'athlète multiplie les bons résultats cette saison mais avant d'être qualifié pour les JO de Paris, le parcours est encore long.
"Je suis pré-sélectionné, on est 7-8 cavaliers à être sur une liste et ça va se peaufiner. Tout l'hiver on fait des concours, c'est ça qui est difficile, c'est d'essayer de se sélectionner. On doit montrer qu'on est fort mais sans tirer sur le potentiel et arriver avec un cheval en bout de course".
Roger Yves-Bost ne saura que début juillet s'il fait partie de l'équipe de France, à peine deux semaines avant le début des jeux. Bien plus que de ramener une médaille à la maison, il aimerait cette fois-ci ramener l'or dans sa région.