Le maire de Paris Bertrand Delanoë a déclaré vouloir appliquer dès septembre 2013 le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, à condition qu'il ait trouver "les moyens (financiers) nécessaires"
"Je souhaite mettre en oeuvre dès septembre 2013" la réforme des rythmes scolaires prévoyant le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire "mais il faut le faire bien et ça a un coût", a dit M. Delanoë qui "prendra (sa) décision au début de l'année 2013". "Je veux y mettre les moyens nécessaires (mais) je ne suis pas sûr de les avoir", a-t-il confié en estimant que la capitale "ne sera peut être pas la mieux dotée" pour bénéficier du fonds spécifique de 250 millions d'euros que l'Etat va débloquer, selon certains critères non encore définis, pour aider les communes qui appliqueront la réforme dès la rentrée 2013.
"Je veux être raisonnable", a ajouté le maire de Paris qui a rassuré les Parisiens en affirmant qu'il "n'a pas l'intention de leur augmenter les impôts". Interrogé sur l'appel de plusieurs syndicats parisiens d'enseignants à une manifestation mercredi et à une éventuelle grève en janvier, M. Delanoë a répondu être "pour la concertation, et (que) tous les dialogues nécessaires auront lieu", soulignant: "mais je ne suis pas pour le conservatisme ou l'immobilisme".
"Je veux être raisonnable", a ajouté le maire de Paris qui a rassuré les Parisiens en affirmant qu'il "n'a pas l'intention de leur augmenter les impôts". Interrogé sur l'appel de plusieurs syndicats parisiens d'enseignants à une manifestation mercredi et à une éventuelle grève en janvier, M. Delanoë a répondu être "pour la concertation, et (que) tous les dialogues nécessaires auront lieu", soulignant: "mais je ne suis pas pour le conservatisme ou l'immobilisme".
Une réforme étalée sur deux ans
Alors que le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, abandonnée en 2008, devait se mettre en place à la rentrée 2013, le président François Hollande avait annoncé le 20 novembre que la réforme s'étalerait sur deux ans, répondant à une demande des maires inquiets du coût des activités périscolaires et autres dépenses comme le ramassage scolaire, la cantine...
Le 6 décembre, le sénateur maire (PS) de Lyon, Gérard Collomb, avait indiqué sur France Inter qu'il "essaiera(it)" d'appliquer la réforme en 2014, "sauf si l'Etat nous donne quelques crédits" pour la mettre en oeuvre en 2013. "Aujourd'hui, ce n'est pas du jour au lendemain que vous trouvez 5 millions d'euros en claquant dans les doigts", d'autant que "viennent de s'ajouter déjà un certain nombre de dépenses nouvelles", comme "l'augmentation des cotisations retraite des agents des collectivités locales", avait-il dit.