Marielle de Sarnez a indiqué qu'elle portait plainte pour dénonciation calomnieuse contre une eurodéputée FN. Selon Le Parisien, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour "abus de confiance" sur des soupçons d'emploi fictif, suite à une dénonciation de l'eurodéputée Sophie Montel.
Au coeur d'une polémique sur des soupçons d'emploi, la ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez a indiqué qu'elle portait plainte pour dénonciation calomnieuse contre une eurodéputée Front national. Sur Twitter, la vice-présidente du MoDem écrit qu'elle saisit le parquet d'une plainte en dénonciation calomnieuse contre Sophie Montel.
L'élue FN Sophie Montel aurait demandé à la justice de se saisir du cas de 19 députés européens, de droite, de gauche, et écologistes, qui auraient eu recours à des emplois fictifs. Selon Le Parisien, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire le 22 mars pour "abus de confiance", afin de faire la lumière sur cette affaire.Je saisis le Procureur de la République d'une plainte en dénonciation calomnieuse contre Mme Sophie Montel (FN).
— Marielle de Sarnez (@desarnez) May 30, 2017
Dans un communiqué diffusé lundi soir, Marielle de Sarnez, qui est également candidate MoDem aux élections législatives dans le 14ème arrondissement, a précisé que le contrat de travail de son assistante parlementaire a été "comme celui de tous (ses) assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France".
De précédentes accusations
Sur cette affaire d'emplois fictifs, Marielle de Sarnez s'était déjà exprimé par le passé, au sujet d'un ouvrage de Corinne Lepage, paru en 2015. Dans ce livre, Les Mains propres, l'ancienne ministre de l'Environnement pointait du doigt des soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen, visant notamment l'actuelle vice-présidente du MoDem. Des accusations qui n'ont du reste jamais donné lieu à une enquête. A l'époque Marielle de Sarnez avait démenti, sans porter plainte pour diffamation.Invitée de Dimanche en politique et interrogée sur le sujet, Marielle de Sarnez avait déclaré en mars 2017 : "Corinne Lepage est soit de bonne foi, et elle s'est trompée. Soit c'est de la malveillance (...) Ceci est un pur et simple mensonge." "Les salariés qui travaillent pour François Bayrou sont payés par le Mouvement démocrate", avait-elle ajouté.