Soupçonné notamment d’avoir eu des relations sexuelles non protégées avec des étudiantes, un chargé de TD a été suspendu fin mars à Assas. L’université parisienne a saisi la justice début avril.
En tout, l’administration de la fac de droit a reçu les signalements d’une soixantaine d’étudiantes. Le 10 avril dernier, l’université Panthéon-Assas a saisi le parquet, suite aux nombreux soupçons visant un enseignant. La présidence de la fac a commencé par recevoir des plaintes fin mars, avant de suspendre de ses fonctions ce chargé de travaux dirigés.
D’après le témoignage d’une professeure diffusé par l’AFP, l’homme – âgé de 27 ans – repérait et contactait depuis trois ans des étudiantes, par email ou via les réseaux sociaux, « pour boire des verres et si possible avoir des relations avec elles ». « En toile de fond, il faisait valoir l'argument de meilleures notes si elles acceptaient », explique-t-elle.
Nos confrères du Parisien parlent de 69 jeunes femmes concernées, âgées en grande partie de 18 à 20 ans.
Des soupçons de relations sexuelles non protégées avec plusieurs étudiantes
« Es-tu dispo par hasard ce soir ? », « Je te trouve plutôt très mignonne », « Fais gaffe, je suis assez sensible aux filles mignonnes comme toi »… Voici quelques exemples de messages envoyés par le professeur aux étudiantes, publiés par le quotidien.Le Figaro a également rassemblé des témoignages, évoquant un « prédateur » parti en « chasse ». D’après certains témoignages, le professeur aurait eu des relations sexuelles non protégées avec plusieurs étudiantes. Et ce, alors même qu’il se savait atteint de l'hépatite B, une maladie sexuellement transmissible.
Le signalement reçu par le parquet, contacté par Franceinfo, est actuellement en cours de traitement.