Soupçons de corruption dans les fourrières à Paris : deux autres policiers mis en examen

Alors que deux policiers ont déjà été mis en examen début février, deux autres fonctionnaires ont été placés en garde à vue puis présentés au magistrat chargé de l’information judiciaire ouverte sur des soupçons de corruption dans le milieu des fourrières parisiennes.

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Après deux brigadiers-chefs, un major et un brigadier sont mis en cause. Alors que l’enquête sur des soupçons de corruption dans les fourrières à Paris se poursuit, deux policiers ont été mis en examen vendredi, de source judiciaire. Placés en garde à vue mercredi dernier, les deux fonctionnaires concernés ont ensuite été présentés à un magistrat.

L'un des deux policiers en question a été mis en examen pour corruption passive, prise illégale d'intérêt et faux en écriture publique par personne dépositaire de l'autorité publique, mais aussi pour détournement de la finalité d'un système de traitement de données à caractère personnel et violation du secret professionnel, selon la même source judiciaire. L'autre fonctionnaire a été mis en examen pour prise illégale d'intérêt par personne dépositaire de l'autorité publique.

Tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire, avec notamment l'interdiction d'exercer. Il s'agit d'un major et d'un brigadier en poste au commissariat du XVIe arrondissement au moment des faits, d’après Le Parisien, qui avait révélé leur garde à vue.

Au moins quatre autres personnes mis en cause

L’information judiciaire qui porte sur ces soupçons de corruption a été ouverte fin octobre, suite à une enquête préliminaire. Au moins quatre autres personnes, dont deux policiers, ont déjà été mises en examen. Ces derniers sont deux brigadiers-chefs, soupçonnés d'avoir obtenu des avantages en échange de services permis par leur fonction.

Les deux autres personnes également mises en cause sont le patron de la société de mise en fourrière Inter Dépannage, Chafic A., et un ancien fonctionnaire de préfecture de la région parisienne. Quinquagénaire d'origine libanaise, Chafic A. "est suspecté de s'être attiré les bonnes grâces de puissants protecteurs, qui lui auraient facilité son business, ouvert des portes et l'auraient protégé", écrivait fin janvier Le Parisien

"En échange, certains d'entre eux auraient fait entretenir gratuitement, et pendant des années, leurs véhicules personnels dans l'un des garages automobiles que le chef d'entreprise possède dans les Hauts-de-Seine", ajoutait le quotidien. Chafic A. est actuellement en détention provisoire.

Avec AFP.

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