Le débat sur l'interdiction des cirques avec animaux prend une nouvelle ampleur, après qu'un tigre a été abattu par son propriétaire à Paris, alors qu'il s'était échappé du cirque installé dans le XVe arrondissement.
Après la stupeur, viennent les interrogations... Vendredi 24 septembre, un tigre s'est échappé de son cirque installé square Carlo Sarrabezolles, dans le XVe arrondissement de Paris. Son propriétaire, du cirque Moreno Bormann, l'a poursuivi et l'a abattu d'un coup de fusil.
Beaucoup, comme en témoignent les réseaux sociaux, se posent la même question : pourquoi le tigre a-t-il été tué et non pas endormi ? Et pourquoi les cirques avec animaux sont-ils toujours autorisés ? L'association Paris Animaux Zoopolis demande "Combien de tigres faudra-t-il abattre pour que Paris interdise les cirques ?" dans un communiqué de presse publié dans la foulée. Ils ne sont pas exempt de dangers malgré les précautions prises, comme le prouve l'évasion du tigre vendredi...
Mme le Maire @Anne_Hidalgo, les vétos parisiens dont je fais partie vous avaient écrit ce 2 nov vous demandant de refuser les spectacles vivants avec des Animaux sauvages. Le drame du #tigre ce jour à #paris vous invitera peut être à revoir votre position ? #CirquesSansAnimaux
— Hélène Gateau (@HeleneGateauOff) 24 novembre 2017
Et les cirques, selon l'association, "ne sont pas aptes à participer à la sauvegarde des espèces menacées" puisque l'animal a été tué. Elle appelle la mairie de Paris à suivre l'exemple de New York, Madrid ou Los Angeles et à ne plus accueillir de cirques avec animaux. Une demande formulée également par la fondation Brigitte Bardot, la SPA, L214 et la branche français de PETA.
Le #tigre innocent abattu hier soir à #Paris est #mort pour sa #liberté. Non, les #animaux ne sont pas heureux dans les #cirques.
— PETA France (@PETA_France) 25 novembre 2017
"La détention et l'exploitation d'animaux sauvages" devrait être interdite. "Non, les animaux ne sont pas heureux dans les cirques", a ajouté PETA France. "Il est temps pour la France de mettre fin à cette exploitation commerciale d'animaux sauvages qui génére une intolérable maltraitance", indique la SPA. Une enquête a été ouverte et la garde à vue du propriétaire a été levée au terme de quelques heures.