Un bus hybride a pris feu ce dimanche 3 septembre sur le périphérique. Il ne transportait aucun passager. Une enquête interne a été lancée pour découvrir l'origine de l'incendie.
Un bus de la ligne 62 a été complètement ravagé par les flammes ce dimanche 3 septembre sur le périphérique parisien au niveau de la porte d'Orléans. Heureusement, il roulait sans passagers, le feu n'occasionnant que des dégâts matériels.
"Le véhicule était vide et rentrait au dépôt. Aucun blessé n’est à déplorer", déclare la RATP par communiqué ajoutant que "les sapeurs-pompiers ont rapidement rejoint les lieux et circonscrit l’incendie. Des investigations sont en cours pour déterminer les circonstances dans lesquelles s’est déclaré ce feu".
Plusieurs incendies ces dernières années
"Si l'on prend l'ensemble des bus qui ont brûlé, cela fait un peu beaucoup", déplore Cemil Kaygisiz, secrétaire général de la CGT RATP BUS.
Car ce bus de la ligne 62 est le dernier d'une série qui commence à s'allonger. Il y en avait eu deux électriques en avril 2022 de la marque Bluebus appartenant à l'industriel Vincent Bolloré. Tous les véhicules de la marque ont ensuite été retirés de la circulation.
Puis, en août dernier, un incendie s’était déclaré dans un dépôt de bus de la RATP situé au sous-sol d'un parking dans le 20e arrondissement. Trois bus avaient été touchés. L'incendie "serait dû à un court-circuit au niveau du poste de conduite d’un bus", avait déclaré la régie autonome.
Le bus était hybride
Cette fois-ci, c'est un bus hybride de la marque Iveco qui a été détruit par le feu. Contacté, le groupe Iveco Bus - Heuliez déclare "que le constructeur ne fera aucun commentaire sur un dossier en cours d’analyses".
Selon Cemil Kaygisiz, le chauffeur aurait immédiatement arrêté le bus après que le voyant rouge du véhicule se serait allumé, appliquant parfaitement les consignes de sécurité.
"C'est inquiétant, cela s'est passé sur le périphérique en rentrée de service, mais cela aurait pu être avec des usagers. Cela prend tellement vite, le feu se propage à une vitesse, c'est phénoménal", déclare le représentant syndical.
Ce dernier regrette que la RATP ait "divisé par deux les mainteneurs depuis des années. Avec la privatisation, ils ont fait un travail de longue haleine pour réduire ce service. Cela pourrait être lié".
Le parc de bus de la RATP est partiellement renouvelé chaque année et compte 4 600 engins au total.