Un exercice anti-terroriste grandeur nature à la gare Montparnasse

Un vaste exercice commun a rassemblé la Brigade de recherche et d'intervention, le Raid et le GIGN, mardi soir, à la gare Montparnasse. Il s'agissait pour les forces spéciales d'appliquer les nouvelles consignes de coordination sur le terrain, en cas d'attaque terroriste.

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Un attentat de masse au coeur de la gare Montparnasse, à Paris. C'est selon ce sénario que se sont entraînées mardi soir les unités d'élite du Raid, du GIGN et de la Brigade de recherche et d'intervention. Pour les forces spéciales françaises, il s'agissait de tester la coordination des moyens sur le terrain, à l'occasion d'un exercice grandeur nature.

Action coordonnée du Raid, du GIGN et de la BRI

Dans le cadre du scénario de l'exercice, neuf "terroristes" font irruption dans la gare, tuant plusieurs voyageurs. Trois d'entre eux se dirigent vers le hall des billets et six autres vers les quais. Arrivée sur les lieux, la force d'intervention rapide (FIR) de la BRI abat un des "terroristes", deux s'enferment dans une pièce avec des otages et les six autres se dirigent vers deux rames de TGV.

Il est alors décidé d'engager également le GIGN et le Raid sous le commandement de Jean-Michel Fauvergue, chef du Raid. Quelque 150 hommes ont finalement donné l'assaut au terme de l'exercice : le Raid et le GIGN contre deux rames de TGV, et la BRI contre la pièce pleine d'otages.

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Un vaste exercice commun a rassemblé la Brigade de recherche et d'intervention, le Raid et le GIGN, mardi soir, à la gare Montparnasse. Il s'agissait pour les forces spéciales d'appliquer les nouvelles consignes de coordination sur le terrain, en cas d'attauqe terroriste.
LIRE aussi : Gendarmerie et forces de police coordonnées pour faire face au risque terroriste

Mardi après-midi, le ministre de l'Interieur Bernard Cazeneuve avait dévoilé le nouveau schéma d'intervention à mettre en oeuvre en cas d'attaque terroriste de grande ampleur. 

Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur les lieux de l'exercice vers une heure du matin, accompagné du préfet de police, Michel Cadot.
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