Une association de protection des animaux demande la "libération" des orangs-outans du Jardin des Plantes

Ce vendredi 18 août à 13 heures, des membres de la PAZ se sont réunis devant le Jardin des Plantes à Paris. Ils revendiquent le placement des cinq orangs-outans vivant dans le zoo vers un sanctuaire et dénoncent leurs conditions de vie.

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Sur leurs pancartes, le visage de Nénette, 51 ans, l'orang-outan star arrivée au zoo du Jardin des Plantes en 1972. À l'occasion de la journée mondiale de l'orang-outan qui se tient ce samedi, les militants de PAZ (Paris Animaux Zoopolis) ont décidé de se mobiliser pour demander la libération de ces grands primates, dont ils dénoncent "l'emprisonnement" et les conditions de vie. 

Menée dès 13 heures devant le Jardin des Plantes, cette action revendique le placement, en urgence, des cinq orangs-outans actuellement présent à la Ménagerie (le nom du zoo du Jardin des Plantes, ndlr) dans un sanctuaire. "L'accès à l'extérieur et à un environnement riche et adapté est fondamental pour pouvoir répondre à leurs besoins et briser l'ennui", détaille l'association créée en 2017.

"Le message adressé aux enfants est déplorable"

"Ces grands singes, dont l’intelligence n’est plus à démontrer, sont privés d’accès à l’extérieur, ils ne peuvent même pas toucher à un arbre !, dénonce  Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ. Cette vie misérable ne s’approche aucunement d’une vie d’orang-outan." Avant d'ajouter, via un communiqué : "Le message adressé aux enfants est déplorable : les animaux sont des attractions à notre disposition."

Pour ces orangs-outans originaires des îles de Bornéo et de Sumatra en Asie du Sud-Est, PAZ déplore également que "la menace de leur disparition" soit utilisée comme "un prétexte et un alibi à leur emprisonnement". L'association demande à la mairie de Paris de "se positionner sans ambiguïté".

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