A Gonesse, dans le Val-d'Oise, le groupe Arpavie a décidé de fermer l'EHPAD du Parc Fleuri, jugé trop vétuste. Une soixantaine de résidents doivent être transférés vers une autre maison de retraite. Le maire et les familles dénoncent un déménagement traumatisant.
L'EHPAD du Parc Fleuri va fermer ses portes durant le mois de février. Construit au début des années 70, l'établissement accueille des résidents depuis parfois plusieurs décennies. Pour les proches des locataires, c'est l'incompréhension : "C'est difficile de mettre nos parents en maison de retraite, on pensait qu'elle allait être tranquille et puis on est encore obligé de déménager", regrette la fille d'une résidente. Des "chambres plus petites", "un cadre différent" et moins familial, ce changement est loin de faire l'unanimité.
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Pour repousser la fermeture, la mairie a lancé une pétition au sein de sa commune. Elle demande au gestionnaire, Arpavie, d'attendre la construction d'un nouvel EHPAD envisagé pour 2026. Selon la municipalité, le bâtiment actuel n'est pas à risques : "S'il y avait une urgence, en tant que maire, j'aurais été le premier à dire 'il y a une urgence', je l'aurais constaté avant [...], il y a une mauvaise foi pour raison financière", souligne Jean-Pierre Blazy, maire (PS) de Gonesse.
Un déménagement déjà en cours
L'agence régionale de santé et le département du Val-d'Oise valident la fermeture. La majorité des résidents sera réorientée vers l'EHPAD de Villiers-le-Bel. "La plupart d'entre eux vont conserver la quasi-totalité du personnel auquel ils étaient habitués. Si on vous propose d'aller dans un endroit qui est mieux, pas plus cher et juste à-côté, globalement, tout le monde va considérer que c'est plutôt intelligent", affirme Jean-François Vitoux, directeur général d'Arpavie.
Trois des 61 locataires sont déjà partis, douze autres suivront dans les prochains jours.
