Idée de sortie. Le Cent-Quatre expose jusqu'à la fin juillet plusieurs oeuvres du street-artist portugais, Vhils. L'occasion de (re)découvrir son univers, fait d'affiches publicitaires, de murs en béton et de polystyrène.

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C'est une forme d'art un peu particulière que pratique l'artiste portugais Vhils. Là où les street-artists s'en tiennent généralement à un graffiti ou une peinture sur un mur, lui s'attaque littéralement au mur. À coups de burin, de marteau-piqueur ou encore d'acide, il creuse la surface pour créer des reliefs et faire émerger des visages anonymes. Des oeuvres étonnantes, souvent grandioses (autant par leur taille que par leur précision) que Vhils, de son vrai nom Alexandre Forto, parsème aujourd'hui partout dans le monde.

En 2014, à l'occasion de la Nuit blanche, l'artiste avait ainsi été invité à redessiner des murs de l'hôpital Necker (Paris 15e).


Questionner la transformation des villes et de leurs habitants

Né en 1987 dans la banlieue de Lisbonne, il expérimente à l'adolescence de nouveaux outils et de nouveaux supports. Il travaille notamment sur des couches d'affiches publicitaires qu'il récupère dans les rues. En les grattant, il en fait ressortir des visages (première photo de l'article, ci-dessus).


Dans la salle d'à-côté du Cent-Quatre, c'est une oeuvre monumentale, entièrement réalisée en mousse polystyrène, qui est exposée. Vue depuis le sol, elle s'apparente à un paysage urbain et à un dédale d'immeubles et de rues. Mais vue de dessus, ce sont alors des visages -la marque de Vhils- qui apparaissent. Un deux-en-un pour questionner les transformations des villes et de ses habitants.


D'autres oeuvres (comme des visages sculptés dans des portes en bois ou "gravés" dans des murs à l'aide d'explosifs) complètent cette première exposition monographique de Vhils, à voir jusqu'au 29 juillet 2018 au Cent-Quatre (Parie 19e).

  • Tarifs : 8€ (plein) et 5€ (réduit)
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