Le texte a fait l'objet d'âpres débats. Accusé de porter atteinte aux libertés individuelles, le Parlement a finalement adopté la loi olympique mercredi. Elle prévoit notamment la mise en place d'outlis spécifiques pour assurer la sécurité des Jeux.
Éviter à tout prix de revivre l'incident du Stade de France. Pris d'assaut lors de la finale 2022 de la Ligue des Champions. Pour Paris 2024, le Parlement a adopté le projet de loi "Jeux Olympiques" avec un important volet sur la protection et la sécurité :
- La vidéosurveillance algorithmique : mesure phare de ce texte de loi. Avec l'aide de caméras ou de drones, cette surveillance permettra de repérer plus rapidement des événements potentiellement dangereux comme le début d'un mouvement de foule ou l'abandon d'un bagage.
- Les scanners corporels : à l'entrée des stades et des enceintes sportives accueillant plus de 300 personnes. Le dispositif, déjà utilisé dans les aéroports, permettra de fluidifier les contrôles. Les palpations resteront maintenues.
- Création de deux délits : le premier réprimant l'entrée illicite dans une enceinte sportive, le deuxième interdisant l'entrée sur un terrain de compétition.
- Renforcement des tests anti-dopage : un centre de santé sera créé dans le village olympique à Saint-Denis pour renforcer les contrôles anti-dopage avec des tests destinés à détecter des formes de dopage génétiques.
Comme pour la vidéosurveillance, certaines mesures perdureront après les Jeux de Paris. Les élus de gauche sont contre cette pérennisation, craignant une surveillance généralisée de toute la population.
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