Ils faisaient fureur dans les années 2000. À Paris il ne reste plus que deux vidéoclubs et une poignée en banlieue. Des irréductibles continuent de fréquenter leurs rayons pour dénicher des films que l'on ne trouve pas sur les plateformes de streaming.
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À 54 ans, Cathy va au cinéma presque tous les jours. Une cinéphile qui, en plus, loue une dizaine de films par mois. "Je viens toujours ici d'abord parce que c'est sympa et puis il n'en reste plus beaucoup" confie cette cliente régulière.
Depuis 20 ans, le vidéoclub de Maxime Mouradian mise sur les nouveautés. Avec ses 400 clients, la petite entreprise défend un cinéma de grande qualité : "il y a des gens qui ont des installations avec un bel écran 4K, un home-cinema (...) quand ils veulent voir un film, ils veulent le regarder dans les meilleures conditions et il n'y a que la 4k qui peut reproduire ça et que la galette physique".
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Paris, 11ème, l'un des deux derniers vidéoclubs de la capitale. Une caverne d'Ali-Baba de 50 000 références, du cinéma commercial à celui d'auteur. Un espace d'échange dans un quartier de cinéphiles pour Théo Bancilhon, salarié de l'entreprise : "un lieu comme celui-ci c'est aussi un lieu où on discute les goûts, où on réfléchit ses goûts par rapport aux autres, où on discute, où on échange et où in fine on décide si oui ou non on a aimé ou on analyse autrement, on regarde autrement".
Dans ce vidéoclub, on trouve aussi des films qu'aucune plateforme légale ne propose Tous les jours, plus de 150 clients louent un à plusieurs films.
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