Les éleveurs de volailles de la région attendent avec impatience la fin de l'épidémie de grippe aviaire. Pour éviter les contaminations ils ont dû confiner leurs élevages.
À Marles-en-Brie (77), le parc à poules de Jean-Luc Fischer est désert. Depuis fin septembre, l'éleveur a dû confiner ses 3 000 volailles en raison de la grippe aviaire. En temps normal, ses dindons sont en liberté pour accueillir les visiteurs. mais cette année, Jean-Luc a dû les enfermer. Les clients viennent directement à l'élevage pour choisir leurs animaux mais la grippe aviaire engendre une forte une baisse des profits : moins 30% de ventes d'animaux vivants à Noël sans compter les dépenses supplémentaires à l'intérieur des hangars. Les poules "passent leur temps à manger, donc au prix des céréales en ce moment, ça nous coûte beaucoup plus cher" admet Jean-Luc.
Des éleveurs inquiets pour leur pour leur portefeuille mais aussi en raison du comportement des particuliers peu scrupuleux selon Franck Emery, éleveur dans les Yvelines : "étant très peu informés de leurs obligations vis-à-vis de la réglementation à savoir d'enfermer ou couvrir les parcours de leur basse-cour. On augmente le risque de propagation du virus".
Pour l'instant, en Ile-de-France, l'épizootie se cantonne aux oiseaux sauvages mais si des volailles d'élevage étaient contaminées, les conséquences seraient dramatiques pour la filière. Une majorité d'éleveurs souhaitent faire évoluer la réglementation européenne afin de faire vacciner tous les poulets dans les élevages.
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