VIDEO. Les Vélib' victimes d'une campagne sauvage anti-IVG

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VIDEO. Les Vélib' victimes d'une campagne sauvage anti-IVG ©France 3 PIDF

Des autocollants ont été placés sur les vélos en libre-service. Cette action interdite a été revendiquée par le mouvement Les Survivants. Il y a trois semaines, 6 000 vélos avaient déjà subi le même assaut.

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Ils ne sont plus beaucoup à être intacts, 4 000 nouveaux autocollants anti-avortement ont été apposés sur les vélos partagés parisiens. Trois semaines après la première campagne sauvage, côté usagers, le fond et la forme divisent. "Je suis pour l'avortement, je n'ai pas envie de circuler sur un vélo et faire de la pub pour un mouvement anti-IVG" témoigne une utilisatrice.

L'action est revendiquée par un mouvement anti-choix né en 2016. Ils se font appeler Les Survivants. "C''est un mouvement de jeunes, de ceux qui sont nés après la loi Veil et de ceux qui ont vu autour d'eux leurs parents avorter donc qui ont perdu des frères et sœurs" explique Alix, la porte-parole du mouvement. 

Vélib' craint pour son image et le planning familial, pour les droits des femmes

La méthode est illégale, au total, sur ces deux campagnes, 10 000 vélos ont été dégradés et c'est toute une image de marque qui a été attaquée pour Vélib'. La ville et le syndicat mixte qui gèrent le service annoncent porter plainte pour la seconde fois. Selon Sylvain Raifaud, président du syndicat autolib' vélib' métropole, "c'est un message qui contrevient aux valeurs que le service voudrait porter et puis, évidemment, c'est une dégradation des vélos, ça a demandé un effort significatif pour nettoyer tous les garde-boue qui ont été dégradés". 

Au planning familial de Paris, on accueille plus de 4 000 femmes par an pour les accompagner dans un IVG et on redoute la remise en cause de ce droit. "Cela fait longtemps qu'on alerte sur ces questions-là" assure Isabelle, salariée et militante au planning familial de Paris, "ce ne sont pas que des petits jeunes sympas qui sortent des scouts, non, ils sont soutenus par des gens qui ont de l'argent".

Une proposition de loi fait son chemin pour constitutionnaliser le droit à l'avortement, en France plus de 81% de la population y est favorable.

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