Alors que le tournois de Roland Garros bat son plein, c'est toujours l'incertitude autour du projet d'extension, porté par la fédération française de tennis et soutenu par la Maire de Paris. Mais jeudi, Anne Hidalgo n'a pas obtenu la majorité au conseil de Paris.
Le Conseil de Paris a adopté à une courte majorité jeudi deux voeux des écologistes demandant au gouvernement, contre l'avis de la mairie, de temporiser sur le projet d'extension Roland-Garros, ce qui ne l'empêchera pas de donner son feu vert au projet s'il le souhaite, comme l'a souligné Anne Hidalgo.
>> Le point en vidéo avec Bertrand Lambert et Olivier Badin :
Le vote du Conseil de Paris, qui vient après "20 délibérations" favorables au projet défendu par la Fédération française de tennis (FFT), n'est en effet pas de nature à bloquer le projet, même si c'est un revers politique pour la maire de Paris. Anne Hidalgo avait souligné au cours des débats qu'aucune "décision" n'était attendue du Conseil de Paris, celle-ci "incomb(ant) au gouvernement".
Le Premier ministre est extrêmement favorable, comme le président de la République, à ce dossier (...) Ce projet verra le jour, ce projet sera salué, nous serons tous là pour son inauguration
Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris.
Les opposants au projet espèrent toutefois que la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal se saisisse du vote du Conseil de Paris pour poursuivre la concertation et donner une chance à leur projet alternatif qui prévoit de couvrir une partie de l'autoroute A13, afin de préserver l'intégrité du jardin des Serres d'Auteuil.