VIDEO. Un enfant autiste privé de cantine

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Tous les midis, Lewis quitte l'école, la main dans celle de son père
VIDEO. Un enfant autiste privé de cantine ©France 3 PIDF

Une histoire qui fait polémique en Seine-et-Marne. À l'heure où l'inclusion des enfants en situation de handicap est présentée comme une priorité, une famille se bat pour que son petit garçon puisse manger à la cantine avec ses camarades. Il en a été exclu faute de personnel pour l'accompagner.

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Pas de cantine pour Lewis ce midi. Encore une fois, dans cette école de Vaux-le-Pénil, son père est obligé de venir le récupérer pour déjeuner à la maison. Depuis le retour des vacances de février, la mairie ne veut plus accueillir au service de restauration scolaire ce petit garçon de trois ans souffrant de troubles autistiques.

"Il nous ont dit que notre enfant pouvait mettre en danger les autres enfants, mettre en danger les agents spécialisés des écoles maternelles, se mettre en danger lui-même. Certes, il est un peu plus actif qu'un autre enfant de son âge mais nous on comprend pas pourquoi ils nous le prennent pas, c'est à eux de s'adapter" souligne David Cantin, le père de Lewis, 

Mais depuis, c'est le papa qui s'adapte. Il est obligé de s'absenter de son travail tous les midis et de rattraper les heures non-effectuées à un autre moment de la journée. "Heureusement qu'on a eu la chance que moi je travaille à 5 minutes mais si par exemple je travaillais sur Paris, ça n'aurait pas été possible et je ne sais pas comment on aurait fait". 

La mairie maintient sa décision

De son côté, le maire de Vaux-le-Pénil, Henri de Meyrignac, affirme avoir appliqué une mesure de précaution : "on ne peut pas prendre d'enfants qui mettent en danger leur vie et celle des autres enfants. Si les enfants ont des comportements très très violents, ce n'est pas le cas de cet enfant-là bien sûr, ils mettent en danger les agents, les autres enfants, et c'est moi qui suis responsable à ce moment-là". 

La mairie indique avoir recruté une personne formée au handicap. Pour le moment, les parents n'ont reçu aucune confirmation, ils ont lancé une pétition sur internet. Déjà près de 30 000 signatures ont été recueillies. 

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