Des parents d'élèves d'une école de Villejuif se sont mobilisés ce matin pour dénoncer le projet de suppression de classes et demander plus de moyens. Dans cet établissement de réseau d'éducation prioritaire (REP), de nombreux autres problèmes ont été signalés comme l'absence de remplacement des professeurs.
Des classes et des profs, c'est ce que réclame les parents d'élèves de ce groupe scolaire de Villejuif situé en REP (réseau d'éducation prioritaire) et qui accueille près de 500 élèves.
À la prochaine rentrée deux classes devraient être supprimées. Une en maternelle et l'autre en élémentaire. "Les CM1-CM2 on sera aussi en sureffectif, on sera 26 élèves par classe alors qu'en zone REP la moyenne doit être à 24. Ici nous avons trois enseignants qui ne sont pas remplacés depuis maintenant huit jours, plus la direction de l'école qui n'est pas remplacée non plus depuis huit jours." s'agace Nassima Ouriri, présidente de l'association de parents d'élèves de l'école Paul Langevin.
Dalila Berki, présidente de l'association des parents d'élèves de maternelle, renchérit : "Il y a des enfants qui n'ont pas de maîtresse depuis très longtemps, il n'y a pas de remplaçants et ils sont dispatchés dans des classes, ils font du dessin, du coloriage. Pour des enfants de CE, de CM1 et de CM2 même, c'est dommage." Des enseignants absents et non remplacés, une situation qui complique l'apprentissage des élèves en difficulté.
En tout 11 fermetures de classes sont prévues à Villejuif à la rentrée 2023, ce qui exaspère certains élus.
"Nous on veut qu'on ouvre des classes en fonction des besoins qu'on a et pas du nombre de personnel qu'il y a."
Flore Munck, conseillère départementale PCF
En fin de matinée une délégation devait être reçue à l'inspection académique de Créteil.
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