Voiture de police caillassée : un majeur et un mineur devant la justice après la manifestation contre les violences policières à Paris

Les deux individus sont soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque d’un véhicule de police "à coups de barre de fer" en marge de la manifestation contre les violences policières, samedi à Paris. Trois autres personnes avaient été placées en garde à vue dans ce dossier.

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Alors que le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a dénoncé l’"attaque d'un véhicule de police à coups de barres de fer", un mineur et un majeur seront jugés pour violences et dégradations aggravées, selon le parquet de Paris. Ces deux individus sont soupçonnés d'être impliqués dans le caillassage d’une voiture de police samedi sur le boulevard de Clichy, en marge de la manifestation contre les violences policières.

Le mineur est convoqué devant un juge des enfants pour violences et dégradations aggravées par les circonstances qu'elles ont été commises en réunion et sur personne dépositaire de l'autorité publique ou bien d'utilité publique, indique le ministère public. Quant au majeur, sa garde à vue entamée samedi peu après la manifestation s'est prolongée dimanche et lundi jusqu'en fin d'après-midi, avant que le parquet ne décide de son défèrement.

Le parquet de Paris précise que le majeur est déféré ce mardi en comparution immédiate, avec une audience prévue cet après-midi.

Dans ce dossier, cinq personnes au total avaient été placées en garde à vue, mais le ministère public a précisé que les trois autres - un homme, une femme et une mineure - ont été relâchées car elles ont été mises hors de cause.

Pas d’enquête administrative sur le policier qui a sorti son arme

L'entourage de Laurent Nuñez a par ailleurs indiqué que le préfet de police avait décidé de ne pas ouvrir d'enquête administrative sur le policier qui a sorti son arme face à la foule lors des faits, suite au caillassage de la voiture.

"Il n'y a aucun soupçon de faute professionnelle" de la part du fonctionnaire, a affirmé cette source. "Le préfet de police a appelé chacun des fonctionnaires (qui se trouvaient dans le véhicule pris à partie) pour les féliciter et leur adresser son soutien", a ajouté l'entourage.

Suite à l’attaque du véhicule "à coups de barres de fer", une intervention de la Brav (Brigade de répression de l'action violente motorisée) a ensuite "permis de faire cesser l'action et mettre a l'abri" les policiers présents dans la voiture, d’après la préfecture de police. Quatre policiers se trouvaient dans le véhicule et trois d'entre eux ont été "blessés légers" aux cervicales, a indiqué samedi Laurent Nuñez. Les investigations sont confiées à la Sûreté territoriale.

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