Quel enfant n’a pas rêvé devant un camion de pompiers ? Le pompier est un héros incontournable. Dès l'école primaire, ils en entendent parler. A 11 ans, ils peuvent, déjà, s'engager comme jeune sapeur pompier. Puis, plus tard, devenir volontaire ou professionnel.
Pompier : un rêve d’enfant !
Quel enfant n’a pas rêvé devant un camion de pompiers ?
Dès l'école primaire, ils en entendent parler. Le pompier est un héros incontournable.
A 11 ans, ils peuvent, déjà, s'engager comme jeune sapeur pompier. Puis, plus tard, devenir volontaire ou professionnel.
Les casernes de pompiers invitent régulièrement des classes d’écoles primaires dans leurs locaux.
Les pompiers interviennent également dans les écoles pour initier les enfants aux gestes des premiers secours.
Succès garanti des pompiers dans les écoles
Apprendre à porter secours (APS) fait partie des programmes scolaires de l’école primaire.
Dès 7 ans, les enfants peuvent acquérir les premiers réflexes et découvrent comment les pompiers sont indispensables pour notre sécurité et qu'ils ne servent pas " qu'à éteindre les incendies" ...
La Fédération des sapeurs-pompiers de France met à disposition de ses professionnels un kit pédagogique à utiliser durant leurs campagnes de prévention dans les écoles primaires.
Ils proposent les vidéos de la famille Zzzoups. Une famille catastrophe qui s’attire des ennuis à cause de leur imprudence...
Jeunes sapeurs-pompiers : une chance pour beaucoup d’ados
En France, les jeunes sapeurs-pompiers sont formés de 11 à 18 ans.
Ils peuvent être de nationalité étrangère.
Le nombre de jeunes sapeurs-pompiers (JSP) et de cadets est de 28.800.
Jeunes sapeurs pompiers de Paris : mode d'emploi
A Paris et dans les 3 départements limitrophes, les adolescents ne peuvent devenir jeunes sapeurs-pompiers de Paris qu'à l'âge de 14 ans.
Ils doivent suivre un stage de découverte d'une semaine, suivi d’une formation citoyenne de 3 ans.
Chaque année, le stage de découverte, qui peut être fait pendant les vacances scolaires ou dans le cadre de leur scolarité, attire plus de 900 candidats d’Ile de France.
Seuls 350 sont retenus, dont un quart de filles.
Au cours de cette semaine, ils découvrent la vie de caserne au fort de Villeneuve Saint Georges et l'État-Major, de la Porte de Champerret, plateforme d’appel qui réunit les services des pompiers et de la police.
Par la suite, les jeunes peuvent postuler à une formation préprofessionnelle de 3 ans, en parallèle de leur scolarité.
Ils y apprennent l’éducation civique et militaire, le secourisme et les actions citoyennes. Une formation sauvetage et incendie leur est prodiguée.
Al'issu de cette instruction ils peuvent passer le Brevet national de jeune sapeur-pompier.
A la fin, seuls 90 sont sélectionnés sur 900 candidats en Île-de-France.
Un tremplin pour réussir leur future vie professionnelle, notamment dans les métiers de la sécurité.
La prochaine inscription est en juillet 2019 pour une incorporation en septembre 2020.
Sapeur-pompier volontaire, un réseau indispensable
En France, 80% des pompiers sont volontaires.
Ils perçoivent, non pas un salaire, mais une indemnité.
Dans le Val-d’Oise 55 % des interventions sont réalisées par des pompiers volontaires.
Le statut de volontaire est un choix, un engagement de quelques heures de garde par mois à côté d’un tout autre métier.
Un arrêté de la Cour de justice européenne pourrait mettre en péril le système de secours d’urgence français, puisqu’il considère les pompiers volontaires comme des travailleurs.
La profession de pompier peine, en outre, à recruter de nouveaux volontaires .
L’an dernier un rapport remis au ministère de l’Intérieur propose 43 mesures pour relancer le volontariat chez les pompiers.
Pour être pompier volontaire, il faut :
-avoir 16 ans minimum et 60 ans maximum,
-jouir de ses droits civiques et remplir des conditions d’aptitude médicale et physique,
-être disponible, le soir et le week-end, mais aussi en journée.
Les pompiers volontaires effectuent 6 interventions par mois en moyenne, pour la plupart, du secours aux personnes.
Ils s’engagent pour 5 ans minimum et bénéficient d’une formation d’environ 30 jours sur 1 à 3 ans.
Les pompiers de Paris : Un corps d’élite
Militaires de carrière ou contractuels également, le bataillon de marins-pompiers (BMP) de Marseille (BMPM) , les unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile,
les pompiers de l'air et les marins-pompiers des bases navales et des bases de l'aviation navale.
Tous sont ratachés, selon leurs spécificités, à un coprs d'armée (terre, mer ou air).
Pour ce qui est des pompiers de Paris, ils portent secours aux personnes et assurent la protection des biens de la capitale et des 3 départements limitrophes de la petite couronne.
Leur devise : Sauver ou périr
Pour être pompier de Paris, il faut :
-avoir entre 18 et 25 ans,
-posséder au moins le BEPC,
-ne pas avoir de casier judiciaire,
-être en bonne santé
-posséder le permis B,
-passer des tests sportifs de l’armée de terre et des évaluations complémentaires spécifiques au métier de pompier. Tests aquatiques à la caserne Masséna et autres tests au fort de formation de Villeneuve Saint Georges.
Les pompiers, qui ne sont ni pompiers de Paris, ni de Marseille, sont fonctionnaires des collectivités territoriales.
Ils sont localisés dans les différents services départementaux d’incendie et de secours.
Ils sont recrutés sur concours et doivent avoir au moins 18 ans.
De plus en plus de femmes chez les pompiers de Paris
Sur les 8 600 sapeurs-pompiers de Paris, 422 sont des femmes.
Selon les chiffres du Ministère de l'Intérieur, les femmes représentent 14% des pompiers civils.
Patricia Maunier, 31 ans est une des rares femmes à la tête de trois centre de secours et dirige plus de 200 pompiers de Paris.