Wallerand de Saint-Just conduit, en Île-de-France, la liste du Front national pour les élections régionales des 6 et 13 décembre. Portrait de cet homme qui a surgi dans le paysage politique francilien.
Le tweet du candidat frontiste a suscité la polémique. Samedi, Wallerand de Saint-Just écrivait que "les politiques et les intellectuels en place depuis des décennies" étaient "bien plus responsables des attentats de Paris que les assassins !" Des propos chocs que le candidat assume.
"Les politiques et intellectuels en place depuis des décennies sont bien plus responsables des #AttentatsParis que les assassins !"
— W. de SAINT JUST (@wdesaintjust) November 21, 2015
Wallerand de Saint-Just était l'invité ce 23 novembre 2015, du 19/20 de France 3 Paris Île-de-France. Sur notre plateau, la tête de liste du Front national estime qu'il ne s'agit pas de propos "démagogiques". "Je suis habité depuis ces attentats par une véritable indignation (...) J'ai toujours cru à la responsabilité politique, intellectuelle et morale des politiques, des intellectuels et même aussi des journalistes."
"Il y a eu cette espèce de conjonction où Claude Bartolone et Emmanuelle Cosse ont dit '"il faut que la région Île-de-France devienne la région d'excellence dans l'accueil des migrants', où l'on a vu au moins deux terroristes utiliser cette filière des migrants (...) Et il y a eu 130 morts et 300 blessés."
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Un nouveau look dans le paysage politique francilien
Les Franciliens l'ont un peu découvert aux municipales en 2014, à Paris. Il reprenait en quelque sorte un "flambeau" de figure de proue du Front National en région parisienne. Un rôle ingrat, pas facile, car l'Île-de-France n'est pas, jusqu'à aujourd'hui, la région où le Front est plébiscité. Et puis, pour se construire un image, à l'échelle de la région capitale, l'échéance municipale n'est pas celle qui donne les résultats les plus rapides. Le porte-voix que représentent les élections régionales est sans doute plus efficace, en tout cas plus rapide.Voici le portrait, signé Daïc Audouit, de cet homme qui a changé aussi de look entre les deux campagnes électorales.
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