Prisons : les surveillants manifestent à Fleury-Mérogis et Fresnes

Une centaine de surveillants de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) ont brièvement bloqué l'entrée de l'établissement mardi matin, pour protester contre leurs conditions de travail et de sécurité. A Fresnes (Val-de-Marne) aussi, le personnel de la prison a manifesté son mécontentement. 

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Près de 200 surveillants ont bloqué tôt ce matin, mardi 6 mai 2014, l'entrée du centre de rétention de Fresnes dans le Val-de-Marne pour dénoncer leurs conditions de travail et les agressions à répétition. Bruno Lopez et Daniel Petitcuenot étaient sur place 

A Fleury-Mérogis (Essonne), les surveillants ont aussi protesté et bloqué l'établissement. Les manifestants se sont regroupés vers 6H00 devant l'entrée des véhicules de la prison à l'appel de l'UFAP, le principal syndicat de la profession, notamment afin de bloquer les extractions judiciaires. Ils en ont été délogés une heure plus tard par les forces de l'ordre, qui ont utilisé du gaz lacrymogène. Ils se sont ensuite déplacés devant l'entrée du public, où ils manifestaient toujours vers 7H30, mais prévoyaient de ne bloquer que les parloirs des avocats, laissant les familles rendre visite aux détenus.

"Manque d'effectifs, personnel en souffrance !", pouvait-on lire sur une des banderoles des manifestants, qui réclament des moyens supplémentaires et une réforme de l'organisation de leur travail. L'UFAP a appelé les personnels à bloquer mardi les établissements, les extractions judiciaires, les activités socio-culturelles et le travail, ainsi que les parloirs avocats.

Le syndicat réclame notamment la résorption des "plus de 800 vacances d'emplois" lors du prochain budget triennal, actuellement en cours d'élaboration, ou de gérer "les affectations" selon le profil des détenus dans les établissements, a expliqué son secrétaire général, François Forget. Il demande également une réorganisation du travail, avec notamment un "travail en équipes", et une "redéfinition du rôle" des surveillants. Le mouvement de mardi doit servir de "premier coup de semonce", selon M. Forget.

Les responsables du syndicat examineront la suite à lui donner notamment à l'occasion de leur congrès qui se tient du 13 au 15 mai. 

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