Quatre mosquées situées en Ile-de-France et soupçonnées de promouvoir une idéologie radicale en France ont fait l'objet d'une fermeture administrative sur le fondement de la loi d'urgence. Ces mosquées sont situées dans les Yvelines, en Seine-Saint-Denis, et dans le Val-de-Marne.
Quatre mosquées soupçonnées de promouvoir une idéologie radicale en France ont fait l'objet d'une fermeture administrative sur le fondement de la loi d'urgence, annonce le ministère de l'Intérieur. La mosquée d'Ecquevilly est concernée par cette fermeture selon la prefecture des Yvelines. Les trois autres mosquées sont situées en Seine-Saint-Denis, et dans le Val-de-Marne.
"Sous couvert de but cultuel, ces lieux abritaient des réunions visant à promouvoir une idéologie radicale, contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer un risque grave d'atteinte à la sécurité et à l'ordre publics", indique le ministère dans un communiqué. Les mosquées visées sont implantées dans les Yvelines, en Seine-Saint-Denis, et dans le Val-de-Marne. L'article 8 de la loi sur l'état d'urgence permet la fermeture des lieux de culte au sein desquels sont tenus des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d'actes de terrorisme.
Dans le Val-de-Marne, il s'agit de la mosquée Al-Islah située à Villiers-sur-Marne, où une école coranique clandestine avait été découverte fin août lors d'une perquisition, a-t-on appris de source proche du dossier. Elle était connue des services de renseignement pour avoir été fréquentée, selon eux, par douze personnes condamnées en avril pour leur participation présumée à une filière jihadiste à destination de la Syrie.
Dans les Yvelines, c'est la salle de prières d'Ecquevilly qui a été fermée. Il s'agit d'"un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence", selon l'arrêté du préfet des Yvelines.
En Seine-Saint-Denis, il s'agit de la mosquée Ar Rawda, à Stains, et d'un lieu baptisé Masjid Al Fath, à Clichy-sous-Bois, selon la préfecture. "Sous couvert de but cultuel", les quatre lieux fermés mercredi "abritaient des réunions visant en réalité à promouvoir une idéologie radicale, contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer un risque grave d'atteinte à la sécurité et à l'ordre publics", a fait valoir le ministère de l'Intérieur.
[Communiqué] Fermeture administrative de quatre mosquées au titre de l’état d’urgence #etatdurgence pic.twitter.com/XqSudC64cc
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 2 novembre 2016