Un rassemblement de soutien aux migrants et aux réfugiés se tiendra samedi après-midi à Paris, à l'initiative du collectif "Pas en notre nom". Objectif: "marquer l'indignation" face aux récents drames de l'immigration vers l'Europe.
Un rassemblement citoyen de soutien aux réfugiés est prévu samedi à Paris, auquel doivent se joindre plusieurs représentants de partis de gauche, dont le PS, qui a par ailleurs annoncé son propre meeting mardi.
Ce rassemblement, intitulé "Pas en notre nom", est convoqué place de la République à 17H00. L'appel a été lancé par un mouvement de citoyens sur les réseaux sociaux avant l'émotion mondiale suscitée par la diffusion de la photo d'Aylan Kurdi, petit réfugié syrien retrouvé mort noyé sur une plage turque.
Une délégation d'élus et de membres de la direction du PS a annoncé vendredi sa présence, a indiqué le parti, qui entend "respecter le caractère apolitique de l'initiative".
Des militants et des élus communistes seront aussi présents, a-t-on appris auprès du PCF. Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale EELV, et des élus écologistes ont également annoncé leur participation. Le Parti de gauche sera également représenté par l'un de ses responsables, Eric Coquerel.
Sur sa page Facebook, Valérie Osouf, l'une des membres du collectif de La Chapelle d'aide aux migrants à Paris, a mis en garde contre toute récupération politique: "Pas de pancartes ni de banderoles de partis politiques, d'associations, de syndicats. Nous ne sommes affiliés à aucun parti politique, notre indépendance est notre force."
17.000 personnes ont déja répondu à l'appel lancé sur facebook et indiqué qu'elles participeraient au rassemblement organisé place de la République, à Paris, en solidarité avec les réfugiés cherchant à fuir l'insécurité dans leur pays sous le slogan "Pas en notre nom".
Il sera proposé aux participants, ainsi qu'à ceux qui soutiennent l'initiative sans avoir pu s'y rendre, de se prendre en photo avec un panneau portant le hashtag #RéfugiésMigrantsDignité, puis de la poster sur les réseaux sociaux.
Par-delà nos différences et nos divergences, République 17h.
#PasEnNotreNom les politiques répressives.
Oui à l'accueil #refugeeswelcome
— Raphael Glucksmann (@rglucks1) 5 Septembre 2015
.