Les policiers manifestent mercredi partout en France pour dénoncer la "haine anti-flics" en marge de la mobilisation contre la loi travail, une première marquée par une contre-manifestation contre les violences policières qui a dégénéré à Paris, où une voiture de la police a été incendiée.
Une voiture de police a été incendiée, mercredi 18 mai vers 12h30, par des contre-manifestants quai de Valmy à Paris, non loin du rassemblement contre la "haine anti-flics" qui était organisée sur la place de la République. Deux policiers en sont sortis à la hâte, et sont légèrement blessés. Selon iTELE une enquête a été ouverte après l'incendie de la voiture de police.
Un peu plus tôt, quelque 300 contre-manifestants dénonçant les violences policières se sont rendus à République. Aux cris de "Flics, porcs, assassins" ou "Tout le monde déteste la police", ils ont été repoussés vers l'extérieur de la place par un imposant dispositif de sécurité, les forces de l'ordre tirant des gaz lacrymogènes. Ce matin la préfecture de police de Paris avait interdit cette contre-manifestation.
Le rassemblement des policiers place de la République prend fin
Ce mercredi les policiers étaient appelé à manifester par leurs syndicats pour dénoncer la "haine anti-flics", une première qui survient après deux mois d'affrontements parfois violents en marge de la mobilisation contre la loi travail. Un rassemblement statique qui s'est déroulé à Paris sur la place de la République en présence de 7.000 participants selon les organisateurs-policiers. Cette manifestation parisienne a pris fin vers 14 heures. D'après une journaliste du Monde, elle s'est clôturée par une Marseillaise après le lancement "d'un appel du 18 mai contre la haine anti-flic".Lancement d'un "appel du 18 mai contre la haine anti-flic" place de la République,qui est un "symbole de résistance" pic.twitter.com/AKixWqy3HR
— Faustine Vincent (@faustvincent) 18 mai 2016