Saint-Denis : Qui est la femme kamikaze ?

La kamikaze qui s'est fait sauter avec une ceinture explosive à Saint-Denis mercredi serait une Française de 26 ans. Selon plusieurs médias, la jeune femme est la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, "commanditaire" présumé des attentats de Paris.

Elle s'appellerait Hasna Aitboulahcen, aurait 26 ans et serait née à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) en août 1989. Elle est la première femme kamikaze de l’histoire du terrorisme français.

Selon iTélé,  les enquêteurs sont remontés à elle après l'avoir mise sur écoute, la soupçonnant d'être toujours en contact avec Abdelhamid Abaaoud. C'est comme cela qu'ils auraient découvert "l'appartement conspiratif" de Saint-Denis. La chaîne précise qu'elle faisait l'objet, en parallèle, d'une surveillance par les services de police du 93 pour trafic présumé de stupéfiants.

Quelle personnalité se cache derrière cette jeune femme ? Une fanatique ou l'entrepreneuse qui crée une société à Epinay-sur-Seine ? 

La fanatique :
Selon le journal belge DH, Hasna Aitboulahcen, était obsédée par le djihad. Elle a posté la photo qui illustre l’article sur facebook le 11 juin dernier avec le commentaire suivant, fautes d’orthographe comprises : "Jver biento aller en syrie inchallah biento depart pour la turkie" ! La jeune femme aurait également écrit des messages à la gloire d'Hayat Boumeddienne, compagne d'Amedy Coulibaly, le terroriste de l'Hyper Cacher. Comme cette dernière, Hasna Aitboulahcen rêvait de rejoindre la Syrie mais n'y serait pas parvenue.

L'entrepreneuse :
Née en France en 1989, la jeune femme travaillait jusqu'en 2012 dans une entreprise de BTP, désormais en liquidation judiciaire, immatriculée à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis): Beko Construction. Elle y aurait tenu la gérance de celle-ci sept mois, jusqu'en décembre 2013.

La fêtarde :
La terroriste présumée aurait quitté Creutzwald il y a maintenant cinq ans. Mais elle continuait à rendre visite à son père. Les voisins, interrogés par nos confrères de F3 Nancy, se souviennent d'une femme "extravertie, un peu paumée", qui portait "des grands chapeaux". Elle se faisait appeler la "femme cow-boy". A dix mille lieux, donc, de la kamikaze en niqab. Les témoins la décrivent comme une jeune fille "un peu paumée", "extravertie", qui "buvait de l’alcool".  Mais ça, c’était il y a cinq ans. Car depuis, la jeune femme n’a plus jamais été vue dans la région.

Un portrait où les contradictions seront peut-être levées par l'enquête. Le parquet de Paris ne souhaite pas confirmer encore ces informations. L'identification du corps de la kamikaze est toujours en cours et prend du temps en raison de l'état du corps.

 

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