Second tour de l'élection présidentielle : une journée sous haute tension

Comme pour le premier tour de scrutin, les mesures de sécurité ont été renforcées autour des 66 546 bureaux de vote. 50 000 policiers et gendarmes supplémentaires sont mobilisés toute la journée aux côtés des militaires de l'opération Sentienelle et des polices municipales.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est la première fois qu'un scrutin est organisé sous le régime de l'état d'urgence. La menace terroriste n'a jamais été aussi forte pendant une campagne présidentielle, et elle continue à peser sur le second tour de l'élection, un homme radicalisé ayant été arrêté vendredi dernier près d'une base militaire en Normandie.

Les bureaux parisiens ultra sécurisés

À Paris, la totalité des 896 bureaux de vote sont couverts par un dispositif de gardiennage et de sécurité. Une inititative municipale qui s'ajoute à la mobilisation de 12 000 policiers et militaires sur l'agglomération parisienne. Le ministère de l'Intérieur rappelle tout de même "qu'aucune force armée ne peut être présente sans l'autorisation du président du bureau de vote." 


L'après-résultats sous surveillance

Le candidat d'En Marche l'a déjà annoncé : en cas de victoire, Emmanuel Macron célébrera son succès sur l'esplanade du Louvre. Les lieux où Marine Le Pen pourrait fêter sa victoire, eux, n'ont pas encore été divulgués. Après l'annonce des premières estimations ce soir à 20 heures, les forces de l'ordre seront donc mobilisées pour assurer la sécurisation des célébrations, manifestations et rassemblements. 

Comme lors du premier tour, une cellule de suivi sera activée dans les locaux du ministère de l'Intérieur. Objectif :

Adapter en permanence les dispositifs de sécurité et prévenir les éventuels troubles à l'ordre public qui pourraient survenir.

Le soir du premier tour, une manifestation de plusieurs centaines de jeunes antifascistes "contre" Marine Le Pen et Emmanuel Macron avait été émaillée d'échauffourées avec la police. Six policiers et trois manifestants avaient été blessés et 143 personnes interpellées. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information