Le bilan de la terrible collision de Courteranges (Aube) entre un poids-lourd et un minibus du centre sportif de Nangis (Seine-et-Marne) est finalement de 6 morts : 4 enfants de 11 à 13 ans, un jeune animateur de 20 ans et le chauffeur du bus, également animateur, de 29 ans.
Ce sont finalement quatre enfants de Nangis, deux filles et deux garçons, dont les âges s'échelonnent entre 11 et 13 ans et deux jeunes adultes de 20 et 29 ans qui ont trouvé la mort dans le terrible accident survenu mardi 22 juillet 2014, à Courteranges dans l'Aube. Le jeune homme de 20 ans était un jeune animateur de 20 ans travaillait pour la petite ville de Nangis tout comme le chauffeur du minibus, lui aussi animateur, 29 ans. Les enfants de Nangis les connaissaient bien.
Fort heureusement, la vie des trois autres passagers du minibus, deux enfants et une troisième animatrice, n'est pas en danger. Ils sont hospitalisés car ils souffrent de fractures.
A Nangis en Seine-et-Marne, comme à Courteranges dans l'Aube, l'heure est désormais au recueillement et au deuil. Mardi soir, 22 juillet, les familles et les proches des jeunes victimes, une vingtaine de personnes , venus de Nangis, sont arrivés au centre funéraire de Lavau, tout près du lieu de l'accident, pour identifier les corps. Un moment difficile d'intense émotion pour des familles encore plus ou moins dans le doute où l'incertitude sur le sort de leurs enfants.
Nombreux sont aussi les habitants de Nangis qui se sont rassemblés devant un espace municipal de cette petite ville de Seine-et-Marne où tout le monde se connaît, et où l'émotion est immense, notamment parmi les plus jeunes qui connaissaient les victimes et le Centre sportif.
L'heure est aussi à l'enquête, qui a démarré, pour déterminer les causes exactes de cet accident qui semble, pour l'instant, inexplicable. Selon les témoins de la collision, notamment un automobiliste qui suivait le minibus, le véhicule de Nangis, un Renault Trafic, a quitté sa voie de circulation vers la gauche sans raison apparente et il est allé percuter le poids-lourd qui arrivait en sens inverse.
Pour l'instant, ce changement soudain de trajectoire du Renault Trafic est incompréhensible. « Est-ce un problème d'endormissement, un problème mécanique ? L'enquête nous le dira peut-être. Est-ce un moment d'inattention, y avait-il du chahut à l'intérieur du véhicule? Tout ça, nous ne le savons pas", déclarait mardi Alex Perrin, le procureur de la République de Troyes.
Une autopsie du conducteur du minibus doit être pratiquée dans les heures qui viennent pour déterminer s'il a eu un malaise.