Suite à l’accident impliquant Pierre Palmade en Seine-et-Marne, Beauvau a appelé ce lundi les deux personnes qui se trouvaient à bord de sa voiture lors de la collision à "se rendre". Le procureur de la République de Melun dément par ailleurs la saisie de stupéfiants au domicile du comédien.
"Il n’y a pas eu de saisie de produits stupéfiants", dément Jean-Michel Bourlès ce lundi, alors que franceinfo rapportait que de la drogue avait été retrouvée au domicile de Pierre Palmade à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne) lors de sa perquisition dimanche. "L’information est erronée", affirme le procureur de la République de Melun.
Cette perquisition fait suite au grave accident de la route impliquant l'humoriste, survenu vendredi vers 19h. Le comédien - qui a été testé positif à la cocaïne - conduisait sur la D372 au niveau de Villiers-en-Bière, quand sa voiture est venu percuter le véhicule qui circulait en face, selon les premiers éléments de l'enquête cités par le procureur.
Les jours de Pierre Palmade, grièvement blessé, n'étaient plus en danger samedi, selon sa famille. Trois autres personnes ont été gravement blessées au cours de l’accident : un homme d'une quarantaine d'années, sa belle-sœur trentenaire, ainsi que le fils du conducteur âgé de six ans.
"Ils sont encore dans un état grave"
Tous les trois ont été transportés vendredi soir avec un pronostic vital engagé dans différents hôpitaux de la région parisienne. La femme, enceinte au moment des faits, a perdu son bébé, a annoncé samedi le procureur de la République de Melun Jean-Michel Bourlès. "Ils sont encore dans un état grave et je crois savoir que l'enfant est toujours dans un état très grave. Son pronostic vital est engagé", a expliqué Camille Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur, ce lundi sur franceinfo.
Selon une source policière, des témoins ont rapporté que deux passagers âgés d'une vingtaine d'années, qui se trouvaient dans le véhicule de Pierre Palmade, ont pris la fuite après la collision. Ce lundi, la porte-parole du ministère de l’Intérieur a appelé ces deux personnes "à se rendre dans n'importe quel commissariat ou brigade de gendarmerie pour expliquer les faits". "Cela est important dans le cadre de l'enquête judiciaire", a-t-elle indiqué.
De son côté, Jean-Michel Bourlès a indiqué ne pas vouloir commenter les déclarations de la porte-parole du ministère de l’Intérieur "qui à [sa] connaissance n’est pas directeur d’enquête".
Une enquête a été ouverte pour "homicide et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, par conducteur sous l’emprise de produits stupéfiants".
Avec AFP.