L’homme enlevé en pleine rue à Villeparisis identifié par les enquêteurs

La victime, dont l’enlèvement à Villeparisis (Seine-et-Marne) a été filmé par des riverains il y a près de deux semaines, a expliqué aux enquêteurs ne pas vouloir déposer plainte "par peur des représailles", selon le parquet.

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Sur les images de la scène, on voit quatre individus attaquer et menacer un homme avec une arme, l’obligeant à monter dans le coffre d’une voiture. La victime a été identifiée mercredi 18 janvier, annonce le parquet de Paris dans un communiqué publié jeudi. Il s’agit d’"un homme né en 1995, connu de la Justice pour des infractions à la législation sur les stupéfiants". 

Lors des faits, qui remontent à la matinée du dimanche 8 janvier, la victime avait été agressée à Villeparisis par quatre individus, en pleine rue. "Roué de coups" et "menacé par des armes de type fusil à pompe", l’homme avait été "jeté dans le coffre d’une voiture", qui avait fini par quitter les lieux avant l’arrivée de la police, rappelle le parquet.

Une enquête flagrante du chef d’enlèvement et séquestration en bande organisée, confiée au service de police judiciaire de Meaux, avait été ouverte suite aux faits.

Une "peur" qui "explique l’absence de toute démarche spontanée (...) auprès des autorités" 

Lors de son audition par les enquêteurs, l’homme a annoncé "avoir été enlevé par des individus qu’il affirmait ne pas connaître", rapporte le parquet. "Après avoir été victime de coups multiples et du vol d’une somme de 1 200 euros en sa possession, il avait été volontairement remis en liberté" à Sevran (Seine-Saint-Denis), "environ 30 minutes après son enlèvement". Et sans présenter "aucune séquelle physique durable".

La victime a indiqué "ne pas vouloir déposer plainte par peur des représailles, cette même peur expliquant l’absence de toute démarche spontanée de sa part auprès des autorités", explique le parquet. Le communiqué précise que la victime a justifié "sa présence sur le lieu des faits par le projet d’acquisition d’un véhicule automobile d’occasion".  

Alors que deux personnes avaient été placées en garde à vue puis remises en liberté dans le cadre de l'enquête, les investigations "sont désormais appelées à se poursuivre dans le cadre d’une information judiciaire confiée à un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Meaux".

Avec AFP.

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