Libération du militant FN de Seine-et-Marne soupçonné d'avoir incendié des voitures

Un ex-responsable départemental FN de Seine-et-Marne, soupçonné d'avoir incendié des voitures pour dénoncer "une montée d'insécurité" et placé en détention provisoire dans l'attente de son procès, a été libéré mardi, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

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"Il a été remis en liberté hier (mardi) sur décision de la Cour d'appel de Paris", qui est revenu sur un jugement du 15 juillet, a déclaré à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.

Placé sous contrôle judiciaire, cet ex-responsable de la communication du FN 77 a "interdiction de contacter ses co-prévenus et une obligation de résidence dans les Alpes-Maritimes", a précisé cette source. L'avocat d'Adrien Desport, Me Paul Yon, avait fait appel de son maintien en détention à la maison d'arrêt de Meaux à la suite du renvoi de son procès le 15 juillet dernier. "Il a été libéré, c'est une bonne chose. Cela ne change rien à la tenue du procès, M. Desport sera présent", a déclaré Me Yon à l'AFP.

Adrien Desport, 25 ans, aujourd'hui suspendu par le parti, avait été interpellé par la police au mois de juin avec cinq autres militants de Seine-et-Marne et du Val-d'Oise, suite à une enquête interne du FN. Leur procès, renvoyé une première fois au mois de juin, avait été à nouveau reporté le 15 juillet en l'absence de l'expertise psychiatrique du principal accusé.
A des degrés divers, la justice reproche au petit groupe d'amis, âgés de 19 à 25 ans, d'avoir incendié des voitures dans ces deux départements de banlieue parisienne, participé à une association de malfaiteurs, dénoncé une agression imaginaire, consommé des produits stupéfiants ou encore vandalisé des véhicules. Sur son blog personnel, et alors qu'il était candidat suppléant aux élections cantonales, M. Desport avait notamment dénoncé après les incendies "une montée d'insécurité" dans sa commune de Mitry-Mory.

Seul des six prévenus à avoir été incarcéré, il est décrit par le ministère public comme "le plus impliqué" et encourt 10 ans d'emprisonnement. Les six militants doivent être jugés devant le tribunal correctionnel de Meaux le 2 septembre, à partir de 9H00.

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