Libéré par erreur, un homme soupçonné de jihadisme, est maintenu en liberté

Oualid B., un jihadiste présumé, relâché en avril après une erreur d'un juge d'instruction, reste libre. La  Cour d'appel de Paris a relaxé jeudi cet homme qui était soupçonné d'être sorti du périmètre assigné par les autorités depuis sa libération.
 

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Oualid B. dans l'attente de son procès. Il doit avoir lieu aux assises du 12 au 30 novembre. Cet homme de 30 ans est soupçonné d'être impliqué dans un projet d'attentat en 2014 dans la métropole lyonnaise et dans une filière d'acheminement de combattants en Syrie. Il était incarcéré depuis août 2016. En avril, une erreur de procédure d'un juge d'instruction a permis sa libération. En effet, le magistrat avait oublié de renouveler sa détention provisoire.
 
    
Depuis Oualid B. est suivi de très près par les autorités. Il doit pointer deux fois par jour au commissariat de Meaux, ville qu'il n'est pas autorisé de quitter. Mais le 16 mai dernier, un policier a affirmé l'avoir reconnu au volant d'une Clio bleue en dehors de la commune et alors qu'il n'a pas le permis de conduire. Le propriétaire de la voiture a affirmé qu'il ne connaissait pas le prévenu, et qu'il n'avait jamais prêté la Clio. Autre élément : Oualid B. et le propriétaire de la voiture se ressemblent beaucoup. Même barbe fournie, même cheveux rasés, une carrure identique. Le policier a donc pu les confondre.

La cour a confirmé la relaxe prononcée en comparution immédiate à Meaux (Seine-et-Marne). Le président a expliqué à Oualid B. qu'il pouvait demander réparation pour les quelques jours passés en mai en détention provisoire. Le parquet, qui avait fait appel, avait requis six mois de prison et son incarcération immédiate. 
 
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