Des TER sur la ligne reliant Strasbourg à Paris ont été dégradés à Lesches dans le nord de la Seine-et-Marne ce jeudi. Un train a percuté un bloc de béton qui avait été déposé sur la voie de circulation.
Peu après 18h30, plusieurs trains passant par un tunnel proche de la commune de Chessy, au nord de la Seine-et-Marne, ont été la cible de jets de projectiles brisant des vitres et entraînant l'immobilisation des trains. Plus tard dans la soirée, toujours sur la même ligne, un TER a percuté une plaque de béton, sans faire de blessés.
Les dégradations ont été commises aux alentours de 20 heures, une source policière évoquant à franceinfo "une série d’actes malveillants" à la sortie du tunnel SNCF traversant la commune de Lesches.
Aucun blessé n’est à signaler. La police judiciaire a été saisie de l’enquête ouverte. Les personnes responsables de ces actes de malveillance n’ont pas été identifiées, a ajouté cette source policière.
"Des constatations ont bien été faites et des plaintes déposées. Compte tenu de l’enquête de Police en cours, SNCF Réseau ne peut apporter aucun commentaire ou précision supplémentaires", indique l'entreprise à France 3 Paris Île-de-France.
Un train aurait pu dérailler en Champagne-Ardenne
Peu après minuit, cette fois-ci en Champagne-Ardenne, un agent de la SNCF a découvert qu'une pièce métallique avait été démontée puis posée sur les rails, un acte susceptible de causer un déraillement.
Une enquête pour "dégradations de biens privés destinés au transport de voyageurs", "actes de malveillance" et "entrave à la circulation des trains" a été ouverte.
Fin janvier, dans la même zone, un incendie volontaire d'installations de signalisation et d'aiguillage à Vaires-sur-Marne avait endommagé environ 600 câbles électriques et paralysé pendant une journée la circulation des trains à l'arrivée et au départ de la gare de l'Est à Paris, obligeant la SNCF à annuler la quasi-totalité de ses trains.
SNCF Réseau avait alors dénoncé un "acte de sabotage" et porté plainte. Une enquête pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d'autrui avait été ouverte par le parquet de Meaux et confiée à la police judiciaire.
