Aymen qui allait avoir 16 ans est mort dans les bras de son père. L'attaquant du PSG Kylian Mbappé, originaire de Bondy, a rendu hommage au jeune homme tué par balle suite à un différend vendredi 26 février à Bondy. Une marche blanche en sa mémoire devrait avoir lieu samedi prochain.
L'attaquant du PSG Kylian Mbappé, originaire de Bondy, a rendu hommage au jeune Aymen qui est mort vendredi 26 février tué par balle Espace Nelson Mandela, une maison de quartier de Bondy.
"Il n'y a pas d'au revoir pour nous. Peu importe où tu es, tu seras toujours dans le coeur des Bondynois. Repose en paix", a posté l'international français sur son compte Twitter.
Aymen
— Kylian Mbappé (@KMbappe) February 27, 2021
« Il n'y a pas d'au revoir pour nous. Peu importe où tu es, tu seras toujours dans le coeur des Bondynois. »
Repose en paix.
Mes condoléances les plus sincères à ses proches.
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Mort pour "un différend"
"Il apparaît qu'un différend opposait la victime et ses agresseurs depuis près d'un an sans que l'origine ne soit, pour l'heure, connue", a révélé le parquet de Bobigny dans un communiqué.
Selon les premiers éléments de l'enquête, une première altercation a opposé la victime et les deux mis en cause vendredi. Les animateurs de la maison de quartier Nelson Mandela à Bondy sont intervenus pour les séparer. Puis le père de l'adolescent est venu chercher son fils mais une seconde altercation l'a opposé aux deux frères restés à proximité, selon le communiqué.
Vers 17 heures, les deux individus circulant à bord d'un scooter sont revenus sur place. Le passager arrière porteur d'une arme à feu a glissé le canon dans l'entrebâillement de la boîte aux lettres et a tiré, blessant mortellement Aymen.
Le père de l'adolescent, Ahmed Kaid, était présent. "Au moment où il (l'assaillant) a attrapé la porte, la directrice elle m'a dit c'est lui c'est lui, il ne faut pas ouvrir la porte", a-t-il témoigné au micro de France 3. L'assaillant "a vu mon fils qui était debout, il lui a donné une balle au thorax (...) Le dernier mot qu'il (Aymen) m'a dit c'est papa j'ai mal", a confié le père, qui a vu son fils mourir dans ses bras.
"On s'est dit que c'était des balles à blanc pour jouer là (...) Mais non c'était une vraie balle", a également relaté le père, sur BFM TV.
L'enquête est en cours pour déterminer les motifs qui ont conduits à la mort d'Aymen. Les deux frères, âgés de 17 et 27 ans qui se sont présentés spontanément à la police sont toujours en garde à vue pour assassinat.
La famille de la victime envisage une marche blanche pour rendre un dernier hommage à Aymen samedi prochain le 6 mars. Ses obsèques devraient avoir lieu en Algérie.