Après la série de violences urbaines ces derniers jours, en réaction à la violente agression du jeune Théo par des policiers, le ministre de l’intérieur parle de nuits « à peu près normales » en Seine-Saint-Denis.
« On se rapproche aujourd'hui des nuits qui sont à peu près normales ». En visite à la Direction territoriale de la sécurité de proximité (DTSP), à Bobigny, Bruno Le Roux souligne le calme retrouvé en Seine-Saint-Denis.
Après l’interpellation du jeune Théo à Aulnay-sous-Bois le 2 février, victime de violences par un groupe de policiers, et de viol présumé par l’un d’entre eux, le département a connu une série de nuits agitées.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, la préfecture de police de Paris annonce qu’il n’y a eu aucune interpellation en Seine-Saint-Denis. Deux individus ont été interpellés dans le Val-de-Marne, et deux autres à Argenteuil dans le Val-d'Oise.
400 personnes à Paris contre les violences policières
Les manifestations de soutien à Théo, agressé physiquement mais aussi victime supposée d’insultes racistes, continuent. A l’est de Paris mercredi soir, 400 personnes se rassemblaient contre les violences policières.Mardi, Bruno Le Roux qualifiait l’agression de Théo de « tragique accident », reprenant à son compte la thèse polémique adoptée par l’IGPN. Le ministre de l'Intérieur a par la suite reconnu un terme « inapproprié ».