Touchés par la destruction de l’immeuble de Saint-Denis, lors de l’assaut contre les terroristes du 13-Novembre, cinq sinistrés ont obtenu un relogement à titre provisoire.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pour eux, l’assaut antiterroriste du 18 novembre 2015 contre les djihadistes ne s’est pas passé qu’à la télé, mais chez eux. Anciens habitants de l’immeuble de Saint-Denis, détruit lors de l’opération des policiers d'élite du Raid et donc rendu inhabitable, cinq personnes vont être relogées à titre provisoire.

Bientôt réintégrés dans le dispositif d'hébergement d'urgence, ces sinistrés ont occupé un gymnase proche de l'Elysée après avoir dormi dans des tentes au pied de leur ancien logement, pour protester contre la situation.

Dormir dans une voiture, pendant deux mois

Mais après une réunion entre la préfecture et des représentants de l'association des anciens résidents, ils ont fini par recevoir des propositions d’hébergement. Messaoudi Laïd, l’un des sinistrés, dormait dans une voiture depuis deux mois alors que Mohammad Al Gazar, lui aussi touché, était hébergé chez des amis.

Fadela Benrabia, la préfète déléguée à l'Egalité des chances en Seine-Saint-Denis, affirme qu’elle n'était « pas au courant » que ces personnes avaient quitté leurs hôtels et se trouvaient à la rue. Sur les 49 ménages sinistrés à cause de l’assaut de Saint-Denis, 30 ont été relogés de manière pérenne dans le parc social. Les autres sont hébergés dans des hôtels sociaux.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information