Les jeux Olympiques, c'est l'occasion de mettre en lumière des athlètes et des disciplines pas très médiatisés le reste du temps comme la boxe féminine. Parmi les françaises en lice, Sarah Ourahmoune d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Vendredi soir tout le club était derrière sa championne.
Agée de 34 ans, la boxeyuse Sarah Ourahmoune uest membre du Boxing Beats d'Aubervilliers, a déjà un joli parcours. Son palmarès dans la catégorie poids mouches (- de 51 kg) : championne du monde en 2008 et multiple médaillée européenne.
Depuis 20 ans elle s'entraîne sans relâche dans son club et après deux ans d'absence sur les rings, elle fait un retour remarqué.
Après sa qualification pour les quarts de finale, l'athlète ne cachait pas sa fierté : «C’est bien pour la boxe féminine, c’est l’occasion d’avoir une vitrine sur le monde et de faire parler de notre discipline. Je suis sûre que, par la suite, il y aura plein de jeunes filles qui vont oser franchir les portes d’une salle de boxe».
Elle affiche également sa détemination: «Mon objectif, c’est décrocher le titre. Sur les quatre derniers combats, je me suis fixé quatre victoires. L’objectif est de donner tout ce que je peux, le meilleur, et de ne pas avoir de regrets.»
>> Voir le reportage de Louise Simondet, Pierre Pachoud et Stéphane Fouquet ont assité à la retransmission de son combat à Aubervilliers. Sportifs, parents et amis sont venus la supporter.