Karen Bass, maire de la Cité des Anges, a visité ce samedi le village olympique de Saint-Denis. Elle souhaitait s'en inspirer pour accroitre la mixité sociale dans sa ville où se tiendront les Jeux olympiques d'été 2028.
Le cheval de bataille de Saint-Denis, c'est l’héritage des JO. Car tous les immeubles du village des athlètes doivent notamment resservir à du logement social ou étudiant. Une inspiration pour la démocrate Karen Bass, élue en 2022, qui a fait du mal logement dans sa ville une priorité.
"Il y aura ici des logements au prix du marché ainsi que des logements abordables : c'est un excellent exemple", a déclaré la maire Karen Bass, au cœur du quartier sorti de terres à l'occasion de la grand-messe sportive prévue du 26 juillet au 11 août.
Construit en sept ans, le village regroupe 82 bâtiments sur un site qui s'étend sur 52 hectares entre les villes de Saint-Denis, L'Île-Saint-Denis et Saint-Ouen, au nord de Paris.
Sur les 2 800 appartements prévus pour accueillir les plus de 14 000 athlètes, près d'un tiers - soit un peu moins de 700 - seront disponibles à la vente. Le reste sera réparti entre logements sociaux, locations et bureaux.
Pas de village olympique lors des JO de Los Angeles
À l'inverse de Paris, Los Angeles ne construit pas un village des athlètes ex nihilo car, à l'été 2028, la crème du monde sportif sera hébergée sur le campus de la prestigieuse université UCLA.
Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, a accompagné Karen Bass lors de sa visite du village olympique samedi.
L'édile a indiqué que les élus de Los Angeles voulaient "profiter des Jeux olympiques pour réaliser un de leurs défis, qui est d'augmenter leur offre en transports en commun (...), avec aussi un grand défi qui est la question du logement pour lutter contre le phénomène du sans-abrisme".
Dans la mégalopole californienne, quelque 75 000 personnes sont sans abri dans la ville et sa banlieue, selon un recensement effectué en janvier 2023.