Epluchures de légumes, coquilles d’œuf, trognons de pommes, sachets de thé, ces déchets alimentaires n’ont plus rien à faire dans nos poubelles. Notre série est consacrée à ces "biodéchets" qui peuvent être valorisés. Au 1er janvier, toutes les communes devront proposer une solution de tri à leurs habitants. Certaines ont pris de l’avance, comme nous le verrons dans ce premier épisode.
Tout d'abord, gros plan est mis sur la politique de gestion des déchets alimentaires d'Est Ensemble en Seine-Saint-Denis. Cette collectivité a pris de l'avance sur la loi en mettant en place des composts collectifs et des points d'apport volontaire. (La loi imposera à partir du 1er janvier prochain à toutes les communes de proposer une solution de tri à leurs habitants.)
Puis direction, la vallée de Chevreuse. Tous les habitants qui le souhaitent peuvent recevoir un bac pour les déchets alimentaires et être collectés en porte-à-porte. Ce service a un coût pour le syndicat de déchets, mais il devrait permettre à terme de réduire la quantité d'ordures incinérées.
Une filière industrielle se met en place pour traiter les déchets alimentaires. Nous vous emmenons dans l'usine de l'entreprise Moulinot en Seine-et-Marne. Stéphan Martinez, ancien restaurateur, s'est lancé dans ce projet il y a 10 ans.
Nous découvrons le fonctionnement d'un méthaniseur. Exploité par un groupement d'agriculteurs, celui de Réau en Seine-et-Marne est directement relié au réseau de gaz. Nos déchets alimentaires devraient permettre, dans les années à venir, de produire de plus en plus de biogaz.