Le Président de la République s’est rendu à l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois, au chevet de Théo, violemment agressé par des policiers lors de son interpellation jeudi dernier.
Après les violences policières à Aulnay-sous-Bois, et les tensions dans la cité des 3000, l’exécutif joue l’apaisement. François Hollande s’est rendu au chevet de Théo, violenté par un groupe de quatre policiers jeudi dernier.
Le Président de la République est resté 30 minutes avec le jeune homme et sa famille.
Dans la journée, en déplacement au tribunal de Pontoise, Hollande a tenu a rappeler le rôle protecteur de la justice vis-à-vis des libertés : « Les citoyens doivent comprendre que c'est le juge qui les protège ».
Un policier suspecté de viol
Le Premier Ministre Bernard Cazeneuve a lui réclamé la « plus grande fermeté » contre les « manquements graves » des forces de l’ordre.Âgé de 22 ans, Théo est soigné à l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois, après avoir été gravement blessé par la matraque d’un policier au niveau de la zone rectale.
Dimanche, un des fonctionnaires a été mis en examen pour viol alors que les trois autres policiers sont suspectés de violences volontaires en réunion. Les quatre agents ont été suspendus.
Le jeune homme explique que l’un des quatre agents impliqués dans les violences lui a « enfoncé volontairement » une matraque dans les fesses. Hospitalisé, Théo s'est vu prescrire 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT).