C'était un braquage spectaculaire, "gonflé" : octobre 2013, en deux minutes, des braqueurs avaient raflé pour plus d'un million d'euros de montres en fracassant les vitrines du bijoutier Vacheron, rue de la Paix, à Paris. Six hommes seront jugés pour ce braquage jeudi 15 et vendredi 16 octobre
Le 4 octobre 2013 en fin de matinée, deux hommes bien habillés, visage découvert, coiffés de chapeaux et munis d'armes de poing, se font ouvrir la porte de la boutique de montres de luxe Vacheron Constantin rue de la Paix, à Paris. Ils retiennent l'attention du personnel, pendant qu'un troisième maintient la porte ouverte.
D'autres s'engouffrent dans la boutique. A coups de masse et de hache, l'équipe pulvérise les vitrines. En moins de deux minutes, les vitrines volent en éclats et les malfaiteurs font main basse sur 36 montres, d'une valeur totale de plus d'un million d'euros.
Le smash and grab, un mode opératoire inédit en France
Pour couvrir leur fuite, les voleurs lancent des fumigènes et se débarrassent de leurs vêtements. Le coup, qui a mobilisé une dizaine de malfaiteurs, était très bien préparé. Un braquage particulièrement "gonflé". A l'époque, le mode opératoire est inédit en France. Mais il a déjà été dans plusieurs pays européens. Outre-Manche, on l'appelle le "smash and grab" (fracasser et saisir). Il est décrit comme minutieux et professionnel par les enquêteurs parisiens.Jeudi 15 et vendredi 16 octobre, six hommes seront jugés pour ce casse retentissant. Quatre autres suspects ont été appréhendés dans cette affaire. Mais leur cas a été disjoint.