Lors de la 4ème journée du Top 14, le Stade Français s'est effondré à Montpellier tandis que Le Racing 92 s'est imposé à domicile, face à Grenoble.
En dominant, Grenoble 23-14, le Racing a réalisé une belle opération. Cette victoire permet aux Ciel et Blanc de reprendre le fil perdu après leur défaite à Agen 30-18 la semaine dernière, et de prendre la 4e place du Top 14.
Après une entame de match difficile, les hommes de Laurent Labit sont parvenus à rester au contact grâce au talent au pied de leur demi de mêlé Maxime Machenaud. Mais c'est l'ailier néo-zélandais Joe Rokocoko qui va désinhiber les Parisiens grâce à un essai suite à une interception à 40 mètres de la ligne d'en-but. Parfois brouillons, auteurs de nombreuses fautes de mains, les joueurs du duo Travers-Labit finissent par s'imposer.
"Trois victoires en quatre matches c'est un bilan positif. Pour nous c'est très important surtout si on tient compte de nos forces en présence et de nos absents, entre les sélectionnés et les blessés. C'est difficile d'assurer les matches, les contenus sont moyens", a déclaré Laurent Labit, entraîneur du Racing 92.
Montpellier enfonce le Stade Français
44-22, avec six essais et un bonus acquis en moins de dix minutes avant la pause, samedi à l'Altrad Stadium, les Héraultais n'ont fait qu'une bouchée des Parisiens.D'entrée de jeu, les joueurs de la capitale ont été mis sous pressions. Les coéquipiers de Benoît Paillaugue, inscrivent trois essais en moins de dix minutes.
D'autant que les locaux ne tardaient pas à enfoncer le clou, par deux essais similaires.
Les Parisiens avaient réagi, réduisant le score par le nouvel entrant Meyer Bosman (63e). Et si un essai de pénalité récompensait une deuxième fois la fébrile réaction du champion (73e), après un sixième essai signé Nagusa (71e), c'est bien Montpellier qui pouvait célébrer sa troisième victoire en quatre journées.
"C'est le constat: on est impuissant. On démarre bien le match. On respecte la stratégie en défense en faisant le dos rond face au vent et à cette équipe qu'on savait plus costaud que nous.... Il y a un sentiment de honte aussi. On a pourtant beaucoup d'humilité et on ne se prend pas pour d'autres, mais se retrouver quasiment à tous les matches sans pouvoir rivaliser, sauf contre Pau, c'est la réalité. L'objectif maintenant c'est le maintien et ce n'est pas une phrase.", a déclaré Gonzalo Quesada , directeur sportif du Stade Français.