Le Racing 92 a manqué l'occasion de prendre provisoirement la tête du Top 14 en laissant échapper le bonus offensif face à Oyonnax, battu 25-13 dimanche à Colombes lors de la 4e journée.
Ces quatre points en poche au lieu de cinq, le club des Hauts-de-Seine rejoint le leader Montpellier sans le dépasser avec 14 unités. Et le MHR pourra reprendre le large en clôture de journée en cas de succès face à Toulon (16h50).
Oyonnax, qui a cru un moment repartir d'Ile-de-France avec une valise, s'en sort honorablement. Le club de l'Ain est 11e avec six points, soit deux de plus que le Stade Français, actuel barragiste (13e).
Une première période à sens unique, le bonus offensif acquis à la pause (22-3) avec trois essais: le Racing pensait passer un début d'après-midi tranquille.
C'était sans compter un éclair de Quentin Etienne venu refroidir le stade Yves-du-Manoir (22-13, 54e). Avec cet essai, l'arrière d'Oyonnax annulait alors le précieux bonus.
Largement supérieur avant la pause, le Racing est tombé en panne et s'est contenté d'une victoire simple, Maxime Machenaud passant une pénalité pour sécuriser l'avance plutôt que de tenter l'essai (25-13, 61e).
"Le résultat, je l'explique par une baisse de régime des joueurs qui étaient sur le terrain en première mi-temps et qui ont ré-attaqué la deuxième mi-temps, et par une inefficacité des remplaçants qui n'ont rien amené du tout", a pesté Laurent Labit, l'entraîneur des arrières, d'autant plus furieux que de nombreuses fautes de main ont empêché ses joueurs de se mettre à l'abri pendant le premier acte.
Leone Nakarawa avait mis les siens sur orbite en bénéficiant de l'avancée de Camille Chat côté droit (12e, 10-0). Replacé au centre, Virimi Vakatawa a été un danger de tous les instants pour l'USO et, bien servi au contact par Brice Dulin, a inscrit son second essai en autant de matches (31e, 17-3).
Avec le troisième essai signé Marc Andreu (37e, 22-3), le Racing semblait avoir fait le plus dur. Il devra montrer plus de constance lors du choc à venir à Clermont.